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Cannabis : croissance explosive et initiatives de régulation

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L’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) a récemment publié des statistiques révélatrices sur l’essor rapide du secteur du cannabis au Maroc. De plus, en 2024, le nombre d’autorisations délivrées a bondi à 2.342, contre 609 l’année précédente, signe d’une nette expansion. Parmi celles-ci, l’Agence a attribué 2.174 autorisations à 2.074 agriculteurs, incluant un différentiel de 100 agriculteurs engagés dans la nouvelle culture de la «beldya». Ces agriculteurs avaient déjà la capacité d’importer des semences étrangères.

En outre, l’Agence a octroyé 168 autorisations à 61 opérateurs, dont 49 sont déjà en activité. Ces autorisations se répartissent en diverses catégories, incluant l’industrie, la commercialisation, l’exportation, le transport et l’importation de semences.

De même, l’extension des superficies autorisées pour la culture du cannabis est également notable, passant de 296 hectares en 2023 à 2.078 hectares en 2024. La culture de la beldya occupe 732 hectares répartis principalement entre Taounat, Chefchaouen et Al-Hoceima, avec une densité moyenne de moins d’un hectare par agriculteur.

Lire aussi : Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?

Renforcement stratégique et innovations technologiques dans le secteur du cannabis

Par conséquent, l’ANRAC a également initié un appel d’offres international pour l’élaboration d’un plan stratégique pour la filière dans ces trois villes, avec un budget prévisionnel de près de 5 millions de DH. Cette démarche témoigne d’une gestion rigoureuse de la filière, avec des contrats définissant clairement les quantités produites et les prix de vente. Tout surplus est systématiquement détruit pour maintenir le marché régulé.

De surcroît, les innovations technologiques, comme l’utilisation de cartes à puce pour le suivi du transport, assurent une traçabilité et une sécurité accrues, minimisant les risques liés aux retards de livraison.

En ce qui concerne les revenus, le prix de vente moyen du cannabis à l’état brut est de 75 DH le kilo, qui diminue à 40 DH une fois séché, avec un rendement de 2 à 3 tonnes par hectare.

Face à une telle croissance, l’ANRAC, en collaboration avec la Comader et d’autres acteurs, vise à renforcer la structure du secteur en lui conférant le statut d’interprofession, à l’instar de 19 autres filières, illustrant l’ambition et le potentiel de cette industrie.

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