BCP : une conquête africaine et internationale
Nouveau siège de la BCP. DR : Architecte Rachid Andaloussi.
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Le Groupe BCP avance ses pions en misant sur une expansion en Afrique qui se fait pas à pas, tout en gardant une présence bien cadrée en Europe, apprend-on dans le cahier financier du Groupe. L’idée, c’est de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, de diversifier les marchés et d’assurer ses arrières niveau croissance. Derrière cette stratégie, il y a une vraie volonté d’intégration régionale bien pensée, avec un pilotage financier carré – et cela se voit dans les chiffres solides dévoilés fin 2024.
L’Afrique de l’Ouest, est clairement le terrain de jeu principal de cette expansion. Le groupe est déjà bien implanté dans plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, la Guinée ou encore le Niger. Pourquoi ces marchés ? Parce que ce sont des économies montantes, où le besoin de services bancaires est encore énorme et où tout reste à construire. BCP y voit donc une vraie opportunité de croissance.
En parallèle, le groupe garde un pied solide en Europe, avec des filiales en France, en Allemagne, en Italie et en Belgique. Là, l’objectif est un peu différent : il s’agit surtout d’accompagner la diaspora marocaine et de diversifier les revenus dans un environnement plus stable, mais aussi plus concurrentiel.
Ce positionnement sur plusieurs régions à la fois (Afrique d’un côté, Europe de l’autre) permet au groupe de jouer sur plusieurs tableaux. Et tout ça repose sur une mécanique bien huilée : des synergies internes, un refinancement bien cadré, des outils de gestion solides et bien sûr, un reporting ultra rigoureux. Ce n’est pas juste une course aux parts de marché, c’est aussi une volonté d’exporter un modèle bancaire marocain, de professionnaliser les pratiques et de construire une vraie identité panafricaine.
Ce que ça rapporte concrètement
L’expansion à l’international, ce n’est pas qu’une jolie carte avec des drapeaux. En 2024, les filiales étrangères ont vraiment pesé dans les résultats du groupe. Le Produit Net Bancaire a bien bénéficié des bonnes performances en Afrique subsaharienne, notamment grâce aux crédits aux PME et aux services de proximité qui fonctionnent bien.
Ces revenus extérieurs permettent aussi d’amortir les coups durs du marché marocain. En gros, cette diversification géographique joue comme un amortisseur : elle stabilise les marges, elle lisse le coût du risque et elle donne au groupe une plus grande marge de manœuvre. D’ailleurs, les résultats montrent clairement que les marchés étrangers commencent à peser sérieusement dans le résultat net global. Et ça, c’est un vrai virage stratégique !
Lire aussi : BCP améliore son PNB de 12,3% à fin 2024
Côté Europe, les filiales ont un rôle plus complémentaire. Elles apportent des ressources stables, mais les marges y sont plus faibles. C’est un marché mature, ultraconcurrentiel, donc moins rentable que l’Afrique. Du coup, le groupe commence à orienter ses investissements là où le potentiel de croissance est encore fort. Une gestion fine, au cas par cas, qui montre à quel point le pilotage international est devenu stratégique.
Bien sûr, se développer à l’international ne se fait pas sans problème. Un point sensible : le risque pays. Certaines zones en Afrique restent instables sur le plan économique ou politique. Il faut donc gérer l’exposition avec beaucoup de prudence. Et puis, il y a les effets de change, les réglementations locales… autant de facteurs qui peuvent grignoter la rentabilité.
Mais le groupe a plus d’un atout dans sa manche. Il mise sur le digital pour aller chercher de nouveaux clients, sur l’inclusion financière pour toucher des zones rurales encore peu bancarisées, sur le financement des filières locales, et sur une vraie stratégie RH pour former les équipes sur place. Et ce n’est pas tout, BCP s’intéresse aussi à la finance verte, un secteur en plein essor.
La BCP obtient la certification ISO 50001 v2018 pour son siège et son Data Center
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