Agroalimentaire : le grand potentiel du Maroc dans cette industrie
Usine de tomates © DR
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Une réflexion qui intervient en réaction à «l’un des grands paradoxes de l’économie marocaine : le Royaume, pays à vocation agricole et grand exportateur de produits alimentaires, est considéré par l’Organisation mondiale du commerce comme un importateur net de ces derniers». Selon cette étude, même si «la production agricole a été massifiée ces dernières années, grâce notamment au Plan Maroc Vert1 et son successeur “Génération Green”, la transformation de la matière brute pour en faire un produit industriel ciblant à la fois le marché intérieur et les marchés internationaux n’est pas encore au rendez-vous».
Pour pallier ce décalage et promouvoir cette industrie, il faut adopter des mesures stratégiques bien définies, «la réalisation d’investissements dans des chaînons nouveaux en partenariat avec l’Europe, les pays de la Méditerranée et l’Afrique étant un objectif et un moteur de changement visé». Pour l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), think tank généraliste consacré à l’étude des enjeux stratégiques du Maroc et au décryptage du positionnement complexe des acteurs de son environnement continental, des contrats-programmes devront en plus être rapidement scellés ou revus sur la base de nouveaux engagements.
Pour les filières dont les produits sont destinés à l’exportation, leurs opérateurs doivent opter pour des marchés alternatifs qui proposent un large panel de produits nouveaux et très demandés. Concernant les filières qui dépendent du marché intérieur des produits alimentaires de base, ces professionnels cherchent à réduire les prix (effet fiscal et autres coûts), à augmenter la protection contre les importations, à diversifier les produits, à améliorer leur qualité et à promouvoir le produit local.
Par ailleurs, le Policy Paper explique que «les complémentarités avec les industriels européens, eux-mêmes en changement stratégique majeur ainsi que le rattachement à des maillons avantageux subsahariens (cacao, fruits exotiques, bois…), peuvent drainer un flux important d’investissement direct étranger et dynamiser les investissements nationaux dans des maillons à forte valeur ajoutée où la demande explose (fruits, légumes, produits bio…)». Pour ce faire, la même source appelle au recours à de nouveaux leviers tel que la digitalisation. Cette dernière «s’impose comme un levier d’amélioration de la productivité, notamment dans un contexte où l’enjeu de la diversification et de la conquête de nouveaux marchés est de plus en plus pressant».
Les auteurs de cette enquête affirment aussi qu’il est primordial de faciliter l’accès de la population aux technologies nécessaires. En fait, ils considèrent le développement des compétences techniques et de gestion comme un élément essentiel pour la durabilité des chaînes de valeur.
Et, en attendant l’application effective du plan national de décarbonation, le Policy Paperexplique que les entreprises marocaines ont déjà commencé à prendre des mesures concrètes de modèles plus inclusifs et respectueux de l’environnement. Ce qui ambitionne de positionner le Royaume comme base industrielle décarbonée et circulaire, à travers la mobilisation d’une partie de ses énergies renouvelables au service d’un ancrage industriel propre à l’administration. «Sur ce plan, c’est le pays dans sa globalité qui est concerné», conclut Policy Paper.
La victoire des Lions de l’Atlas au premier tour de la CAN 2025 a été suivie et célébrée dans les fan zones installées au sein des aéroports du Royaume, transformés en lieux de communion sportive.
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