Affaire Naciri-Bioui : le procès reporté au 27 septembre
De G à D : Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental et Said Naciri, président du Wydad de Casablanca © DR
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Le procès très médiatisé de Saïd Naciri, l’ex-président du Wydad de Casablanca, et d’Abdenbi Bioui, ancien président du Conseil de la région de l’Oriental, connu sous le nom d’affaire «Escobar du Sahara», a été une nouvelle fois ajourné. La Chambre criminelle de première instance spécialisée dans les crimes financiers de la Cour d’appel de Casablanca a reporté l’audience au 27 septembre pour des raisons techniques, notamment un dysfonctionnement des micros dans la salle d’audience.
Cette décision survient après que les avocats de la défense ont sollicité en juillet dernier la libération provisoire de leurs clients, affirmant que ceux-ci présentaient toutes les garanties de représentation nécessaires pour le procès. Achraf Mansour Jadoui, l’avocat de Saïd Naciri, a assuré que le dossier serait complet et prêt pour l’audience de septembre.
Lire aussi : Affaire Escobar du Sahara : voici les chefs d’accusation retenus contre Naciri et Bioui
Naciri et Bioui accusés de délits graves en détention
Actuellement en détention, Saïd Naciri et Abdenbi Bioui font face à une série d’accusations graves. Naciri est impliqué dans des délits allant du faux en écriture publique, l’escroquerie, la manipulation et falsification de chèques, jusqu’à des infractions plus graves comme la tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation. Il est également accusé de trafic d’influence et de participation à une entente pour la détention et le commerce de stupéfiants.
De son côté, Abdenbi Bioui est également mis en cause pour faux en écriture publique, extorsion de fonds, falsification, et diverses autres infractions liées à l’organisation criminelle, incluant la participation à l’exportation de stupéfiants sans l’approbation des autorités compétentes.
Les délits reprochés aux deux hommes et aux 28 autres coaccusés, dont deux bénéficiant de la liberté provisoire, pourraient avoir des répercussions sur le système judiciaire et sur la perception publique de la corruption et de la criminalité organisée au Maroc. La prochaine audience promet d’être importante tant pour la défense que pour l’accusation, dans un procès qui capte l’attention et souligne l’importance de l’intégrité dans la gestion publique et privée.
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