Omicron : Aït Taleb insiste sur le respect des mesures de précaution

A
A
A
A
La panique mondiale face au variant Omicron ne cesse de grandir. Plusieurs pays ont pris des mesures restrictives pour se prémunir contre la propagation massive de ce virus. Si le nombre de décès n’est pour le momentpas affolant, l’heure est à la précaution. Ce lundi, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé a tiré la sonnette d’alarme sur le manque de visibilité qui caractérise ce nouveau variant. «Il est vrai que pour l’instant le variant Omicron s’avère moins létal que le variant Delta, mais nous ne savons pas ce qui va se produire à moyen terme, surtout si ce variant vient toucher une bonne partie des citoyens et c’est une situation que nous devons éviter», a déclaréAït Taleb devant les députés.
Ce dernier souligne qu’en cas de revers épidémique, le système de santé est paré pour faire face au nouveau variant, que ce soit en termes de capacité hospitalière, de réanimation, ou de matériel nécessaire.
Lire aussi :Covid-19 : le Maroc va-t-il vacciner les enfants ?
Il a également assuré que le Royaume peut limiter le nombre de cas de contamination au nouveau variant à travers le respect des mesures préventives et l’accélération de la prise de la troisième dose de rappel, qui renforce l’immunité contre Omicron à 75%. «La remontée des cas positifs dans notre pays n’en est qu’à ses débuts, il nous appartient de la contenir», note le ministre.
Un pic des contaminations prévu entre le 17 et 23 janvier prochain
Mouad Merabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique a déclaré que la troisième vague de transmission communautaire liée au variant Omicron sera plus rapide et plus courte que la vague Delta.
Le responsable au sein du département d’Ait Taleb a souligné que cette vague va durer probablement onze semaines, avec un pic durant la semaine du 17 au 23 janvier 2022, assurant que son intensité future dépendra du degré d’adhésion de la population aux mesures préventives et aux dispositifs mis en place par le gouvernement.
Lire aussi :Dr Merabet : la vague Omicron plus rapide et plus courte
Un chaos dans le ciel
Omicron aura également impactéles vols aériens. Les compagnies aériennes s’inquiètent d’un risque de paralysie du secteur. Au total, 8.300 liaisons aériennes ont été annulées pendant le week-end de Noël. Le continent européen concentre à lui seul 55 % de toutes les annulations de vols enregistrées ces derniers jours.Des pilotes, hôtesses de l’air et membres du personnel ont dû être mis en quarantaine après avoir été exposés à la Covid-19, ce qui a contraint plusieurscompagnies tels que Lufthansa,Delta et United Airlines à annuler des vols.
Lire aussi :Tourisme : un long chemin à parcourir avant la renaissance
Rappelons que le Maroc avait décidé, depuis le 29 novembre dernier, de suspendre toutes les liaisons aériennes entrantes. Une suspension qui a été (au grand dam des opérateurs touristiques) prolongée jusqu’au 31 janvier 2022.
5.760 Marocains bloqués à l’étranger ont été rapatriés
Plusieurs Marocains bloqués à l’étranger attendent toujours leur rapatriement après la fermeture des frontières survenue le 29 novembre dernier. Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et Porte-parole du gouvernement a déclaré que quelque 5.760 Marocains qui étaient bloqués à l’étranger ont été rapatriés du 15 au 22 décembre via des ponts aériens depuis les Émirats arabes unis, le Portugal et la Turquie.
Mustapha Baitas a également indiqué que ces vols spéciaux se sont déroulés dans le respect d’un protocole sanitaire spécial qui a consisté à fournir le résultat du test PCR au moins 48 heures avant le vol, à se mettre en quarantaine pendant sept jours dans des hôtels désignés à cet effet et à prendre en charge toutes les personnes testées positives, que ce soit à l’aéroport ou à l’hôtel, par les autorités sanitaires compétentes.
Lire aussi :La Covid-19 perturbe l’organisation des écoles
Concernant les villes où les rapatriés ont été répartis, Agadir arrive en première position avec 1.937 bénéficiaires, suivie de Marrakech (1.550), Casablanca (935), Fès (669) et Tanger (669). À noter que plusieurs Marocains qui ont voyagé hors du territoire national pour des motifs professionnels, familiaux ou médicaux restent à ce jour bloqués à l’étranger. Ces derniers attendent l’annonce de nouveaux vols de rapatriement pour pouvoir rentrer chez eux et retrouver leurs familles.
Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025