Affaires Raissouni et Radi : déclaration de la FIJ et du SNPM

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Ce jeudi 1er juillet, au lendemain des audiences des journalistes Omar Radi et Soulaïman Raissouni, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) ont diffusé un communiqué. Les deux organismes ont rappelé qu’ils suivent le déroulement des deux affaires depuis le début, ajoutant qu’ils ont organisé un sit-in devant la cour d’appel de Casablanca, chargée de ces dossiers, quelques minutes avant le début des audiences, ce mardi 29 juin.
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Les 29 et 30 juin 2021, durant 20 heures d’entretiens, la FIJ, représentée par son secrétaire général, Anthony Bellanger, et Abdel Kebir Khchichne, le président du Conseil national du SNPM, et Hanane Rihab, la vice-présidente du SNPM chargée des libertés, ont rencontré à Casablanca l’ensemble des parties impliquées dans ces deux affaires. L’objectif était de «bien appréhender les enjeux qui ont largement dépassé les frontières du Royaume». Ces entretiens ont été tenus avec les différents avocats des journalistes incarcérés, l’épouse de Soulaïman Raissouni, Khouloud Mokhtari, le père de Omar Radi, Dris Radi, trois membres du comité Free Omar Radi, notamment les journalistes Salaheddine Lemaizi et Imed Stitou ainsi que Mohamed Zoukari, les deux plaignants, notamment la journaliste Hafsa Boutahar, et l’activiste de la communauté LGBT Mohamed Adam, les avocats respectifs des deux plaignants, les responsables de l’Association marocaine des droits des victimes (AMDV), dont la présidente Aicha Kelaâ et les membres de son bureau et Najiba Jalal, directrice générale de l’association Bait Al Hikma.
Selon le communiqué, à l’issue de ces entretiens, Anthony Bellanger a déclaré : «un journaliste n’est donc ni juge ni policier, et, à ce titre, je veux redire que la Fédération appelle, depuis le début de ces affaires, à un procès juste et équitable, tant pour les journalistes incarcérés que pour les plaignants dans ces deux affaires». Et d’ajouter : «nous nous inquiétons également de la durée excessive des instructions et de l’état de santé de Soulaïman Raïssouni, en grève de la faim depuis des semaines. Ces durées excessives de la justice marocaine sont néfastes, pour ne pas dire intolérables, pour les deux parties, dans un état de droit».
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