Khalid Aït Taleb défend l’utilisation de la chloroquine pour traiter le Covid-19

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Khalid Aït Taleb

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Alors que l’hydroxychloroquine, traitement supposé efficace contre le Covid-19, fait débat, le Maroc maintient son utilisation. Auditionné par la Commission des Secteurs sociaux à la Chambre des représentants, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a apporté quelques clarifications à ce sujet. Révélant que trois études internationales ont montré les effets positifs de ce traitement, il a souligné que l’efficacité de la chloroquine pour traiter le Covid-19 peut être prouvée.

Ce jeudi 28 mai, Khalid Aït Taleb, ministre marocain de la Santé, a été auditionné par la Commission des Secteurs sociaux à la Chambre des représentants. Devant les députés, le ministre a défendu la prolongation du confinement jusqu’au 10 juin, rapporte Yabiladi. Il a par ailleurs indiqué que le ministère de la Santé se prépare à la levée les restrictions et à l’ouverture des frontières, soulignant que «la situation épidémiologique au Maroc est maîtrisée».

Aït Taleb défend son traitement

Évoquant les avis contradictoires sur l’efficacité de la chloroquine dans le traitement du Covid-19, Aït Taleb a déclaré que le médicament aide les patients à se rétablir et empêche les décès massifs. «Le Maroc a assumé cette responsabilité en raison de l’efficacité de ce médicament, qui peut être prouvée», a-t-il précisé, soulignant que «le royaume n’a pas pris cette décision par hasard ou parce qu’il n’y avait pas d’alternative, mais parce qu’il existe des essais cliniques qui ont abouti à des résultats positifs». Précisant que cette molécule n’avait jamais suscité de controverses avant aujourd’hui.Il a rassuré les députés en affirmant que son département travaille surtrois études internationales, notamment «une Coréenne, une à Strasbourg actuellement en stand-by et unedernière signée par le professeur Didier Raoult». Ces travaux de recherche montrent les effets positifs de ce traitement, disponible à seulement 12 DH.

Au Maroc, il n’y a eu aucun décès lié à la chloroquine, car son utilisation est conditionnée et recommandée par des études cliniques internationales. Relevant que «le nombre des décès au Royaume est parmi les plus faibles au monde», il a souligné que l’efficacité de la chloroquine est observée lors de la phase initiale de l’infection, ajoutant que lorsque ce traitement est utilisé, les patients guérissent dès les premières phases de la maladie. Et d’ajouter qu’au royaume, seuls «deux cas n’ont pas répondu au traitement, car ils prenaient des médicaments incompatibles avec la chloroquine».

En ce qui concerne les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Aït Taleb a précisé que l’instance n’avait pas interdit le traitement par la chloroquine, mais a plutôt suspendu les essais cliniques menés à ce sujet, par mesure de précaution. Seul le médecin peut juger de l’efficacité du traitement en fonction de la situation. En conclusion, Aït Taleb a appelé à examiner les moyens de faire face à la pandémie au lieu de se concentrer sur les remarques de l’OMS, soulignant que son département préparera des rapports pour le comité scientifique concernant l’utilisation de la chloroquine et son efficacité.

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