Amnesty:l’arrestation de Gnawi, une atteinte à la liberté d’expression

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L’arrestation du rappeur marocain, Mohamed Mounir, plus connu sous le nom de « Gnawi », est « une atteinte scandaleuse au droit à la liberté d’expression », a déclaré Amnesty International dans un communiqué publié ce mercredi 13 novembre. Gnawi a été arrêté le 1er novembre et inculpé pour « offense à des fonctionnaires et à des organismes publics pour une vidéo dans laquelle il insulte la police », a écrit l’ONG internationale. Son arrestation intervient également après la publication du clip de sa chanson « Aâcha El Chaâb » (vive le peuple) dans laquelle il critique les autorités marocaines et fait indirectement une référence dérogatoire à SM le roi Mohammed VI, a ajouté Amnesty. Au Maroc, insulter le roi est une infraction pénale. Si Gnawi est reconnu coupable, il encourt jusqu’à deux ans de prison et une amende de 5 000 dirhams.
« L’arrestation du rappeur marocain Gnawi est une attaque scandaleuse contre la liberté d’expression. Il est puni pour avoir exprimé son point de vue critique sur la police et les autorités. Il doit être libéré immédiatement et toutes les charges retenues contre lui dans cette absurde affaire doivent être abandonnées », a déclaré Heba Morayef, directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. « Si Gnawi a peut-être utilisé un langage offensant pour parler de la police, le droit d’exprimer librement ses opinions, même si elles sont choquantes ou offensantes, est réclamé par le droit international des droits de l’homme. Personne ne devrait faire face à une punition pour avoir librement exprimé ses pensées », a-t-elle ajouté.
Rappelons que Gnawi, qui est incarcéré à la prison de Laârijate à Salé depuis son arrestation il y a deux semaines, a commencé sa carrière dans le rap en 2011. Sa chanson « Aâcha El Chaâb » a été visionnée plus de 13millions de fois.
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