Le système judiciaire au Maroc se digitalise
A
A
A
A
C’est parti pour la digitalisation de la justice au Maroc. Le schéma directeur de ce chantier a été tracé. 22 projets ont été préparés dans ce sens. Le ministre de la Justice l’a lui-même avoué, la pandémie de la Covid-19 et le confinement ont boosté le passage au digital. «À cause de la pandémie de la Covid-19, la situation du secteur de la justice a montré la nécessité impérieuse d’élaborer une nouvelle réflexion dans le domaine de la modernisation et la numérisation», expliquait Mohamed Benabdelkader, ministre de la Justice en octobre 2020.
Ce dernier voit aujourd’hui de bon œil cette transformation. «On va passer d’un système de la justice basée sur le papier à celui d’une justice basée sur le numérique, celui-ci étant plus efficace et plus transparent», dit-il.
Lire aussi :Rapport provisoire de l’IGF : la très chère table du ministère de la Justice
Un schéma directeur bien tracé
Procès à distance, signature électronique, paiement électronique, identifiant national unique… etc. Les projets à réaliser pour les années à venir sont nombreux. Trois de ces projets sont prévus pour 2021, il s’agit du projet du dossier judiciaire électronique, le référentiel national électronique des professionnels de la justice et la dématérialisation des registres des consignations. Le360 nous informe que ce chantier de plusieurs dizaines de milliers de dirhams auquel contribuera financièrement l’Union européenne (UE) devrait être totalement prêt en 2026.
Le ministère prévoit aussi la mise en place de plateformes électroniques simples et accessibles oùfigurera un espace pour les plaintes et les réclamations, rapporte le journal L’Économiste dans son édition du mardi 9 mars 2021. L’objectif étant le renforcement des canaux d’interaction et de communication entre l’administration et le citoyen.
Le paiement électronique bientôt opérationnel
Après des tests effectués fin 2020 auTribunal de première instance de Kénitra, autribunal de commerce de Marrakech et autribunal de commerce de Casablanca, le paiement électronique multicanal sera élargi sur tout le Royaume. Le but est d’éviter les risques liés à la circulation de l’argent liquide (corruption). Le paiement électronique permettra également de faciliter les opérations de contrôle à distance des comptes. Il est également possible que le ministère de la Justice relie les canaux de paiement électronique à la plateforme des avocats (portailavocat.justice.gov.ma) pour s’acquitter des taxes judiciaires. Pour ce qui est de la signature électronique, elle interviendra pour donner plus de légitimité aux documents électroniques et rendre plus simple l’échange électronique et sécurisé des fichiers et des documents.
Parmi les nouveautés également, la mise en place d’une base de données pour les auxiliaires de la justice dans leurs échanges électroniques avec l’administration. Un identifiant national unique sera livré à chaque auxiliaire de justice. Cela permettra à ce dernier de faciliter les opérations de notification et de lutter contre certaines pratiques comme l’usurpation de l’identité ou l’exploitation des auxiliaires décédés ou ayant cessé leur activité professionnelle.
Lire aussi :Réorganisation structurelle de la justice : les directions régionales plus impliquées
Rappelons que dans le registre de la protection de données, le ministère a signé une convention de coopération avec la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP). La convention offre un mécanisme de transformation numérique, fondé sur la collecte, l’exploitation et la destruction des données lorsqu’elles ne sont plus utiles. Une convention qui va dans le même sens de la transformation du système judiciaire.
Société - Aucun ordre de fermeture des commerces ou d’évacuation des lieux de travail n’a été donné à Casablanca, démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2025Société - Trois morts et plusieurs blessés après l’assaut du centre de la gendarmerie de Leqliaâ, le parquet ouvre une enquête pour identifier les responsables.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Société - Le ministère de l’Intérieur alerte sur des actes criminels commis lors de manifestations, attribués à une minorité de fauteurs de troubles, dont une majorité de mineurs.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Société - Le procès de Said Naciri, ancien président du Wydad, est de nouveau fixé au 9 octobre. Détails sur les accusations en cours.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Société - Les récentes manifestations au Maroc ont été marquées par des actes de violence impliquant des mineurs, révélant de fortes tensions sociopolitiques.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Société - Les violences, destructions et incendies lors de manifestations non autorisées ne sont pas assimilées à la liberté d’expression mais à des crimes graves, sévèrement punis par la loi marocaine, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Ilyasse Rhamir - 2 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025Dossier - Les voisins ont bien changé. Les balcons étaient les réseaux sociaux d’antan. On y partageait les breaking news du quartier et les hommes étaient aussi bien surveillés que les enfants !
Sabrina El Faiz - 12 juillet 2025Société - Les mails de Casablanca traversent une période de transformation, entre défis liés à l’entretien, évolution des attentes et adaptation à un nouveau contexte économique.
Hajar Toufik - 8 août 2025