Réorganisation structurelle de la justice : les directions régionales plus impliquées
A
A
A
A
Le ministre de la Justice Mohamed Benabdelkader était invité lundi dernier pour prendre part à un colloque organisé par l’Amicale des fonctionnaires de la justice en partenariat avec le ministère de la Justice et en coordination avec le Syndicat démocratique de la justice, sous le thème «L’administration judiciaire, entre décentralisation et défis du nouveau modèle de développement».
Lors de cet événement, Mohamed Benabdelkader a déclaré que le ministère de la Justice est à pied d’œuvre pour une réorganisation structurelle prévoyant la création de directions régionales qui auront un rôle plus important dans la mise en œuvre des programmes et des stratégies élaborés par le ministère, rapporte le quotidien Libération.
En effet, le statut actuel des sous-directions sera modifié en faveur d’une véritable représentation de l’autorité centrale au niveau local, qui se portera responsable à ce titre devant les autorités locales et les administrations publiques, et qui sera le porte-parole au niveau des régions dans toutes les affaires relevant des prérogatives du ministère, précise-t-il. Le ministre a également précisé que chaque direction sera chapeautée par un directeur régional, au rang de directeur central.
D’un autre côté, le ministre a évoqué le parcours qu’a suivi le ministère dans le secteur de la digitalisation de ses services, notamment à travers les procès à distance, la multiplication des services en ligne et la dématérialisation de certaines procédures judiciaires.
Le ministre a affiché sa satisfaction de la réussite de l’opération des procès à distance durant cette période de crise sanitaire.
«Durant ces trois derniers mois, plus de 4400 procès à distance se sont déroulés, 75200 dossiers ont été traités et 88000 détenus ont bénéficié de ces procès de leur propre gré. Mais le chiffre qui illustre le plus la réussite de cette opération est le nombre de personnes qui ont été libérées durant cette période. Ainsi, ce sont 3000 personnes qui ont retrouvé la liberté, grâce au recours au procès à distance», rapporte le quotidien Aujourd’hui le Marocce lundi 3 août 2020. Le ministre a précisé qu’au regard de ces résultats, le recours aux procès à distance visera dans le futur un double objectif : l’efficacité de la justice et le désengorgement des tribunaux.
Services en ligne et plateforme d’échanges mises en place
Parmi les nouveautés post-Covid, la création du site «mahakim.ma» qui regroupe l’ensemble des services judiciaires et administratifs offerts par les tribunaux, et qui permet de suivre l’avancement des différents dossiers et requêtes. Le ministre a rappelé la mise en place du portail «Casier judiciaire», qui permet de demander des extraits du casier judiciaire en ligne sans avoir à se déplacer au tribunal du lieu de naissance. Dans le même sens, le ministre a souligné que le volet Registre de Commerce a connu une croissance des demandes durant la période du confinement. Ce service permet de commander en ligne les différents extraits du registre de commerce à savoir les modèles 7,9, 13 et 14, de payer en ligne les frais de la taxe judiciaire et de recevoir sur son adresse électronique les documents traités et dûment signés électroniquement.
La digitalisation des services judiciaires au Maroc est donc en pleine expansion dans ce contexte marqué par la vitesse et l’omniprésence des nouvelles technologies dans nos modes de vie. La justice «bien aidée» par la crise sanitaire du Covid-19 a été contrainte de développer des instruments lui permettant de poursuivre son activité normalement, même en temps de crise.
Société - Aucun ordre de fermeture des commerces ou d’évacuation des lieux de travail n’a été donné à Casablanca, démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2025Société - Trois morts et plusieurs blessés après l’assaut du centre de la gendarmerie de Leqliaâ, le parquet ouvre une enquête pour identifier les responsables.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Société - Le ministère de l’Intérieur alerte sur des actes criminels commis lors de manifestations, attribués à une minorité de fauteurs de troubles, dont une majorité de mineurs.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Société - Le procès de Said Naciri, ancien président du Wydad, est de nouveau fixé au 9 octobre. Détails sur les accusations en cours.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Société - Les récentes manifestations au Maroc ont été marquées par des actes de violence impliquant des mineurs, révélant de fortes tensions sociopolitiques.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Société - Les violences, destructions et incendies lors de manifestations non autorisées ne sont pas assimilées à la liberté d’expression mais à des crimes graves, sévèrement punis par la loi marocaine, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Ilyasse Rhamir - 2 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025Dossier - Les voisins ont bien changé. Les balcons étaient les réseaux sociaux d’antan. On y partageait les breaking news du quartier et les hommes étaient aussi bien surveillés que les enfants !
Sabrina El Faiz - 12 juillet 2025Société - Les mails de Casablanca traversent une période de transformation, entre défis liés à l’entretien, évolution des attentes et adaptation à un nouveau contexte économique.
Hajar Toufik - 8 août 2025