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Les conseillers commencent ce mardi 9 mars 2021 l’examen des projets des lois organiques relativesaux élections. La Chambre des conseillers connaîtra sans aucun doute la même intensité dedébats qu’a connus la Chambre des représentants vendredi dernier. Ce jour-là et contre le gré du Parti de la justice et du développement (PJD), les députés ont voté le nouveau Code électoral. Cette révision consiste à calculer le quotient électoral sur la base du nombredes inscrits sur les listes électorales et non pas sur le nombre de votes comme c’était le cas auparavant. Le PJDs’est attaché à ce mode de calcul puisqu’il lui a permis de rafler en 2016 plusieurssièges dans les circonscriptions électorales des grandes villes.
Dans une vidéo publiée lundi soir sur sa page Facebook, Idriss El Azami El Idrissi, qui a récemment démissionné de son poste de président du Conseil national du PJD, a souligné que la nuit du vendredi dernier restera à jamais une “triste” nuit pour la démocratie marocaine. L’ex-président du Conseil national du PJD affirme que «La révision du Code électoral est une erreur stratégique grave que l’histoire démontrera». Il souligne également avoir été surpris par la manière avec laquelle (les opposants) ont défendu la réforme du système électoral. «Ils manquaient de conviction lors de leur prise de parole car ils savent qu’ils défendent des règles qui vont à l’encontre de leurs propres principes», souligne Idriss El Azami dans une vidéo qui dure plus d’une demi-heure sur sa page officielle Facebook (voir la vidéo ci-dessous).
Le changement du Code électoral sera sans aucun doute un tournant majeur dans le résultat des prochaines élections législatives, communales et régionales. Dans une déclaration accordée à LeBrief.ma, Bilal Talidi, membre du Conseil national du PJD souligne que la révision du quotient électoral risque de faire perdre 30% de sièges au parti de la lampe (PJD).
Par ailleurs, l’opposition assure que le nouveau calcul permettra d’assurer une meilleure représentativité des électeurs. Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal a indiqué que «la réforme du quotient est indispensable pour éviter de se retrouver dans des majorités hétérogènes», soulignant que le système actuel produit un décalage entre le nombre desièges obtenus et le nombre de voix acquises.
4 projets de lois organiques adoptés en plénière
Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars, la Chambre des représentants a adopté 4 projets de lois organiques à la majorité. Ces loisdétermineront l’élection des membres des chambres, des conseils, et organiseront le fonctionnement des partis.Notons que l’objectif de l’introduction de ces amendements est de présenter une vision alternative pour la circonscription électorale nationale en la remplaçant par des circonscriptions régionales, la révision du quotient électoral, la suppression du seuil électorale et la fixation de règles de cumul de mandats.
Il s’agit du :
-Projet de loi organique N°04.21 modifiant et complétant la loi organique N°27.11 relative à la Chambre des représentants,
– Projet de loi organique N°05.21 modifiant et complétant la loi organique N°28.11 relative à la Chambre des conseillers,
– Projet de loi organique N°06.21 modifiant et complétant la loi organique N°59.11 relative à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales,
– Projet de loi organique N°07.21 modifiant et complétant la loi organique N°29.11 relative aux partis politiques.
Rappelons que mis à part le quotient électoral, l’autre mesure phare est la suppression du seuil électoral qui était fixé à 3%. Cette décision a pour objectif de permettre aux “petits” partis politiques de se faire (enfin) une place au sein du Parlement.
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