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En raison de la pandémie de la Covid-19, le constructeur automobile français Renault a affiché une perte record de huit milliards d’euros à fin 2020, dont 7,3 milliards d’euros au cours du premier semestre et 660 millions lors du second. Son chiffre d’affaires de 2020 a ainsi enregistré un reculde 8,9%, selon les résultats publiés ce vendredi. Le partenaire japonais Nissan de la marque est la principale raison de cette perte historique, ayant pénalisé le groupe au losange à hauteur de 4,9 milliards d’euros. De plus, vu que Renault a vendu moins de trois millions de véhicules l’année dernière, ses ventes ont connu une chute de 21,3%. Ces dernières, bien qu’elles aient connu une baisse sans précédent dans le monde entieront bien repris lors de deuxième semestre enRussie et Turquie.
Par ailleurs,malgré cette conjoncture difficile, Renault a réussià dégager une marge opérationnelle de 3,5% au second semestre, «une première étape du redressement du groupe». En effet, le groupe prévoit d’ici 2025 d’améliorer ses marges en vendant moins de voitures et en faisant des économies, comme le souligne son plan « Renaulution »dévoilé en janvier dernier. «2021 devrait être un nouveau défi, mais nous avons pris les mesures nécessaires», a souligné le directeur général (DG) de Renault, Luca de Meo. «On s’attend de bonnes surprises au deuxième semestre». Le groupe vise à adhéreraux segments supérieurs du marché, et ce en consacrant la moitié de ses24 lancements prévus d’ici 2025 aux compactes et aux berlines. Et avec la commercialisation d’une nouvelle Dacia à batterie, Renault cherche à consolider son offre hybride e-Tech et augmenter ses ventes de ses voitures électriques.
Toutefois, en raison de la crise sanitaire, le groupe n’a pas encorepublié de prévisions pour l’année 2021. Ce dernier avait annoncé mi-2020 la suppression de quelques 15.000postes dans le monde, dans le cadre d’un plan d’économies de plus de deux milliards d’euros sur trois ans. Luca de Meo a cependant indiqué en janvier 2021 qu’une nouvelle coupe dans les budgets a été effectuée,mais pas de nouveaux licenciements. Pour le DGde Renault, «l’objectif est désormais de parvenir à un total de 2,5 milliards d’euros d’économies d’ici 2023, et 3 milliards d’ici à 2025».
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