Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
On le sait, l’industrie automobile au Maroc est une réelle satisfaction économique nationale. Le World Economic Forum (Forum économique mondial) a décidé dans son rapport intitulé « Connecter les pays et les villes pour l’intégration de la chaîne de valeur régionale : opérationnaliser la ZLECAF » de se consacrer à cette “success-story” marocaine et détailler les clés de réussite du modèle marocain.
Six facteurs de réussite
Le Forum économique mondial estime que le succès de la croissance automobile au Maroc est lié à six facteurs. Les voici :
- la mise en œuvre de politiques d’incitation dans les zones franches. D’après le forum, cela a permis aux entreprises d’exporter 85% de leur production en exemption d’impôts et taxes ;
- des banques offshore actives dans les zones franches d’exportation qui offrent des montages financiers personnalisés aux investisseurs locaux et étrangers dans l’industrie automobile, soutenant des projets à la fois onshore et offshore
- les réseaux de la chaîne d’approvisionnement qui ont réussi à gérer la logistique en temps opportun pour améliorer les délais d’expédition et donc la productivité ;
- le co-investissement des principales infrastructures requises dans le hub pour permettre la production, selon les auteurs du «Connecting Countries and Cities for Regional Value Chain Integration : Operationalizing the AfCFTA» ;
- les programmes de développement des compétences axés sur les employés à différents stades et alignés sur les exigences en matière de capacité de production dans les pôles ;
- la facilitation stratégique du commerce avec des partenaires d’exportation potentiels pour permettre aux accords de créer des économies d’échelle.
Lire aussi :L’industrie automobile dans le vert en 2021 ?
Des exportations tournées vers le Moyen-Orient
Le rapport du forum mondial indique que le Maroc exporte ses véhicules et leurs pièces principalement vers les marchés du Moyen-Orient plutôt que vers l’Afrique (4,7% seulement de ses exportations sont destinées au continent africain). Selon les auteurs du rapport, le Maroc ne peut pas dans ce cas de figure être présenté comme un fournisseur clé de véhicules et de pièces pour les marchés africains.
Le document souligne tout de même que le Maroc est un exemple à suivre pour tout le continent africain dans ce secteur. En 2019, le chiffre d’affaires de la production de véhicules automobiles au Maroc atteint 10,5 milliards de dollars, soit 25% des exportations totales du pays en 2019.
Lire aussi :Industrie automobile : de l’obscurité à l’horizon
Par ailleurs, le rapport note que le pays a pu contribuer à la création d’emplois (148.000 emplois directs crées entre 2014 et 2019). Pour résumer, le Wolrd Economic Forum (WEF) estime que le développement d’un écosystème complet du secteur automobile, les infrastructures et une politique d’accompagnement taillée sur mesure, ont permis au Royaume de renforcer sa compétitivité dans ce domaine au niveau régional et continental.
Rappelons que l’année 2021 démarre en fanfare pour le secteur industriel au Maroc. Le pays a signé deux protocoles d’accord avec les groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines dans le secteur automobile. Ces dernières qui seront construites à Casablanca, Tanger, Meknès et Kénitra devraient coûter 912 millions de dirhams (462 millions de dirhams de Yazaki et 450 millions de dirhams pour Sumitomo) et générer 8.300 emplois. De quoi prédire une année 2021 bien prometteuse.
Temps de lecture : 4 minutes
HCP : perspectives actuelles et futures pour l’industrie et la constructionSelon les évaluations des dirigeants d'entreprise pour le dernier trimestre de 2023, l'industrie manufacturière a enregistré une croissance.… |
CapAccess, un produit pour réinventer le financement des PMELors d'une cérémonie officielle tenue hier à Casablanca, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I) a inauguré le programme CapAccess… |
CFG Bank : la digitalisation tous azimuts (ITW)LeBrief : Quel est l’apport de la transformation digitale pour le secteur bancaire ? Salim Rais : Depuis quelques années, le secteur bancair… |
Etude de cas : utilisation du RPA dans le domaine de la gestion des documentsDans le domaine bancaire, la manipulation de divers documents, tels que les contrats, les relevés bancaires et les formulaires, est courante… |
Comment transformer profondément les processus bancaires grâce au RPALa transformation numérique a profondément remodelé le paysage bancaire, avec l'émergence de technologies novatrices dédiées à l'amélioratio… |
Comment atteindre l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire ?La recherche constante d'efficacité opérationnelle, tout en maîtrisant les coûts, est au cœur des préoccupations des institutions financière… |
Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?Contexte et enjeux Stratégiques Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui à un carrefour critique, confronté à des défis majeurs en… |
Ramadan 2024 : le point sur les prix des produits de baseÀ l’approche du mois sacré de Ramadan, les consommateurs peuvent entrevoir une note d’optimisme dans leurs préparatifs culinaires. En effet,… |