Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Société / L’industrie automobile dans le vert en 2021 ?

L’industrie automobile dans le vert en 2021 ?

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Premier secteur exportateur avant la crise, l’industrie automobile a connu une année 2020 difficile marquée par la pandémie du coronavirus. Cependant, cette année 2021 démarre en fanfare. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique a conclu un accord avec deux groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines. Le coût des investissements est estimé à 912 millions de dirhams. Ces usines devant générer un total de 8.300 emplois.

Temps de lecture : 3 minutes

L’année 2021 ne pouvait pas mieux commencer pour le secteur de l’industrie automobile au Maroc. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique a signé ce 12 janvier 2021 à Casablanca deux protocoles d’accord avec les groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines dans le secteur automobile. Ces dernières seront construites à Casablanca, Tanger, Meknès et Kénitra. Avec un coût d’investissement estimé à 912 millions de dirhams (462 millions de dirhams de Yazaki et 450 millions de dirhams pour Sumitomo), ces usines devraient générer 8.300 emplois.

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, a déclaré que ces nouveaux investissements confirment la place du Maroc comme pays dont la qualité, la performance et la diversité offrent d’excellentes perspectives aux leaders industriels mondiaux. «Le Maroc est en passe de devenir le hub automobile le plus compétitif au monde. Nous comptons poursuivre sur cette lancée en améliorant l’intégration profonde de nos écosystèmes et en décarbonant la production industrielle», déclare MHE.

Lire aussi :Industrie automobile, ou le défi de se repositionner dans un nouvel ordre mondial

Ce protocole d’accord signé avec les deux groupes japonais intervient deux semaines seulement après que le groupe chinois Citic Dicastal, leader mondial spécialisé dans le moulage de l’aluminium et dans la production de pièces automobiles en aluminium ait annoncé le renforcement de sa présence au Maroc. En effet, l’entreprise chinoise s’est implantée à Kenitra pour un coût global de 350 millions d’euros. Le nombre de postes créés devrait atteindre quant à lui 1.250 emplois. La nouvelle usine dont les travaux ont commencé en novembre 2019 devrait permettre au groupe de doubler sa capacité de production annuelle de jantes pour atteindre 6 millions d’unités.

Un avenir radieux

Premier secteur exportateur au Maroc avant la crise, l’industrie automobile marocaineest en concurrence au niveau international avec les plus grands pays du monde enla matière. Lors d’une intervention au Parlement mi-décembre dernier, Moulay Hafid El Alamy (MHE) avait déclaré le Maroc est dans le top 3 mondial en matière de compétitivité dans le secteur. Il est devancé uniquement par la Chine etl’Inde.

Concernant les exportations, elles atteignent envaleurs80 milliards de dirhams, dont 60% de produits locaux. Moulay Hafid El Alamy a indiqué que ce taux permettra au secteur de l’automobile de surpasser l’industrie des phosphates en matière de valeur ajoutée. Une nouvelle qui réjouit également Hakim Abdelmoumen, président de la Fédération de l’automobile. Ce dernier a souligné que le secteur a largement dépassé ses objectifs initiaux, tracés en 2015, en créant plus de 150.000 emplois et en s’approchant de la barre des 100 milliards de dirhams d’exportations.

Lire aussi :L’industrie automobile lutte contre laCovid-19

Les ambitions du Maroc ne s’arrêtent pas là. Le Royaume se fixe comme objectif de se mettre à hauteur desdeux leaders mondiaux, la Chine et l’Inde. MHE précise que le Maroc ne manque pas d’ambitions et a lacapacité de relever le défi. De bon augure pour les années à venir.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Réforme de la Moudawana : vers un déclin démographique ?

Les maisons de retraite ne désemplissent pas à l’étranger. Et à nouveau, c’est vers l’Afrique, ce continent plein de jeunes, que l’Europe et…

Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffrance

Le bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le …

Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiques

Une étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co…

Permis de conduire : le bras de fer entre les auto-écoles et la NARSA s’intensifie

Le secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modification…

Ipad Kids : pourquoi cette génération est-elle si agressive ?

Ces derniers mois sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos font froid dans le dos. On peut y voir des enfants de moins de 5 ans passer …

Santé : la CDT dénonce l’inaction gouvernementale et poursuit son combat

Dans un mouvement de défiance contre les manquements du gouvernement, la Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé la tenue d'un…

Education et QI : le Maroc, vilain petit canard du Maghreb

Il est courant que les gens comparent leur intelligence avec celle des autres, que ce soient des amis, des membres de la famille ou même des…

Stress hydrique : les grands barrages toujours en quête d’eau

Le taux de remplissage global des barrages se situe à 30,7%, en légère baisse par rapport aux 34,6% constatés à la même période de l'année p…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire