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L’industrie automobile dans le vert en 2021 ?

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Gros plan

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Premier secteur exportateur avant la crise, l’industrie automobile a connu une année 2020 difficile marquée par la pandémie du coronavirus. Cependant, cette année 2021 démarre en fanfare. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique a conclu un accord avec deux groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines. Le coût des investissements est estimé à 912 millions de dirhams. Ces usines devant générer un total de 8.300 emplois.

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L’année 2021 ne pouvait pas mieux commencer pour le secteur de l’industrie automobile au Maroc. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique a signé ce 12 janvier 2021 à Casablanca deux protocoles d’accord avec les groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines dans le secteur automobile. Ces dernières seront construites à Casablanca, Tanger, Meknès et Kénitra. Avec un coût d’investissement estimé à 912 millions de dirhams (462 millions de dirhams de Yazaki et 450 millions de dirhams pour Sumitomo), ces usines devraient générer 8.300 emplois.

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, a déclaré que ces nouveaux investissements confirment la place du Maroc comme pays dont la qualité, la performance et la diversité offrent d’excellentes perspectives aux leaders industriels mondiaux. «Le Maroc est en passe de devenir le hub automobile le plus compétitif au monde. Nous comptons poursuivre sur cette lancée en améliorant l’intégration profonde de nos écosystèmes et en décarbonant la production industrielle», déclare MHE.

Lire aussi :Industrie automobile, ou le défi de se repositionner dans un nouvel ordre mondial

Ce protocole d’accord signé avec les deux groupes japonais intervient deux semaines seulement après que le groupe chinois Citic Dicastal, leader mondial spécialisé dans le moulage de l’aluminium et dans la production de pièces automobiles en aluminium ait annoncé le renforcement de sa présence au Maroc. En effet, l’entreprise chinoise s’est implantée à Kenitra pour un coût global de 350 millions d’euros. Le nombre de postes créés devrait atteindre quant à lui 1.250 emplois. La nouvelle usine dont les travaux ont commencé en novembre 2019 devrait permettre au groupe de doubler sa capacité de production annuelle de jantes pour atteindre 6 millions d’unités.

Un avenir radieux

Premier secteur exportateur au Maroc avant la crise, l’industrie automobile marocaineest en concurrence au niveau international avec les plus grands pays du monde enla matière. Lors d’une intervention au Parlement mi-décembre dernier, Moulay Hafid El Alamy (MHE) avait déclaré le Maroc est dans le top 3 mondial en matière de compétitivité dans le secteur. Il est devancé uniquement par la Chine etl’Inde.

Concernant les exportations, elles atteignent envaleurs80 milliards de dirhams, dont 60% de produits locaux. Moulay Hafid El Alamy a indiqué que ce taux permettra au secteur de l’automobile de surpasser l’industrie des phosphates en matière de valeur ajoutée. Une nouvelle qui réjouit également Hakim Abdelmoumen, président de la Fédération de l’automobile. Ce dernier a souligné que le secteur a largement dépassé ses objectifs initiaux, tracés en 2015, en créant plus de 150.000 emplois et en s’approchant de la barre des 100 milliards de dirhams d’exportations.

Lire aussi :L’industrie automobile lutte contre laCovid-19

Les ambitions du Maroc ne s’arrêtent pas là. Le Royaume se fixe comme objectif de se mettre à hauteur desdeux leaders mondiaux, la Chine et l’Inde. MHE précise que le Maroc ne manque pas d’ambitions et a lacapacité de relever le défi. De bon augure pour les années à venir.

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