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C’est un fait, le Maroc a pris du retard dans sa campagne de vaccination. Il y a quelques mois, les officiels affirmaient que le Royaume serait l’un des premiers pays au monde à lancer sa campagne de vaccination. Finalement, il n’en est rien. Plusieurs nations ont déjà démarré leur campagne de vaccination à l’image de la France, de l’Angleterre, d’Israël, des États-Unis, les Émirats arabes unis, duCanada, de l’Espagne, pour ne citer que ceux-là. Au Maroc, la logistique est prête, mais les vaccins ne sont toujours pas là. La Commission consultative d’enregistrement du vaccin de la Covid-19 multiplie les réunions depuis la semaine dernière. L’objectif étant d’analyser les différentes composantes des deux vaccins de Sinopharm et d’AstraZeneca.
Contacté par LeBrief.ma, Moulay Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II de Casablanca, souligne que «la Commission étudie les deux dossierspour répondre à l’efficacité et l’immunogénicité des vaccins». Le professeur Ennaji précise qu’«une foisles études et les démarches administrativesterminées, la Commission émettra son avis et ce sera par la suite au ministère de la Santé de prendre la décision finale d’approuver ou pas ces vaccins».
Selon plusieurs supports médiatiques, le vaccin du laboratoire AstraZeneca devrait être autorisé au plus tard ce mardi 5 janvier 2021. Si l’information se confirme, le vaccin britannique serait donc le premier vaccin à être administré à la population marocaine si toutefois la livraison des premiers lotsdevance celle en provenance de Chine. Dans ce cas de figure, la campagne de vaccination devrait démarrer vers le 15 janvier courant, soulignent des experts.
Le vaccindu laboratoire Sinopharm livré en Égypte, mais toujours pas au Maroc
Le retard de livraison des vaccins chinois du laboratoire Sinopharm suscite moult interrogations. L’Égypte, qui a fait le même choix que le Royaume, a reçu 50.000 doses en décembre dernier et attend déjà un deuxième lot. La ministre de la Santé égyptienne, Hala Zayed, a déclaré dans un passage TV que le pays recevra 50.000 doses supplémentaires lors de la deuxième ou troisième semaine de janvier et qu’il commencera sa campagne dès lors qu’il les aura reçus.
De son côté, le Maroc, qui a proposé 600 volontaires pour participer à la phase 3 des tests cliniques de ce vaccin, n’a toujours rien reçu de la part du laboratoirechinois. Pourtant, le contrat signé avec Sinopharm engageaitcedernierà la fourniture de 10 millions de doses avant fin 2020. Dans le cas deSinopharm, on ne peut pas parler de pénurie puisque le laboratoire chinoisaffirme qu’il sera en mesure de produire « un milliard de doses en2021« .
L’Égypte, qui n’a pas encore signé de contrat avec AstraZeneca, a annoncé qu’elle devait recevoir un premier lot du vaccin britannique au cours de la troisième ou quatrième semaine de janvier. Quid du Maroc qui a passé une commande ferme au mois de septembre ? La question reste posée.
Le taux d’efficacité du vaccin de Sinopharmaurait-il fait douter le Maroc ?
La semaine dernière, le laboratoire chinois a annoncé que son vaccin est efficace à 79,34%. Un taux plus bas que celui de la concurrence (Pfizer/BioNTech : 95%, Moderna : 94,1% ou encore AstraZeneca : 100% en deux doses). Cette donnée aurait-elle changé la donne du côté du ministère de tutelle ? Ce sontde simples spéculations enl’absence d’une communication claire et fluide du département dirigé par Khalid Aït Taleb.
Une chose est sûre, les deux vaccins pour lesquels le Royaume a opté (Sinopharm et Astrazeneca) ont déjà été autorisés dans leurs pays d’origine. La phase d’étude des dossiers scientifiques touche à sa fin. Une fois que cette dernière sera terminée, il ne restera plus que l’autorisation de mise sur le marché et la livraison des doses commandées. En espérant que cette dernière étapene soit pas chronophage.
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