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Ce lundi 9 novembre, Aziz Rabah, ministre de l’Énergie, a présidé une réunion en vidéoconférence consacrée à l’étude des moyens d’exploitation des sources d’énergie des courants marins, notamment celle du mouvement des vagues et des courants de marée. Cette rencontre a réuni le secrétaire général du département de l’Énergie et des Mines et le directeur général de l’Institut de recherche en Énergie solaire et Énergies nouvelles (IRESEN), ainsi que des fonctionnaires de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) en plus du directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) et du directeur de l’électricité au ministère de l’Énergie.
Évoquant le discours royal prononcé à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte, Rabah a souligné la nécessité de suivre une démarche visant à explorer les moyens d’optimiser l’énergie des courants marins. Et ce, en développant des projets à moyen et long termes pour contribuer à la diversification des sources de production d’énergie, conformémentauxobjectifs de la stratégie énergétique nationale. Ainsi, le ministre a appelé au renforcement de la recherche scientifique dans ce domaine.
Les autres intervenants, quant à eux, ont souligné l’importance de la participation active du Maroc au dynamisme défini par ces nouvelles énergies, en particulier l’énergie générée par le mouvement des vagues, ainsi que l’énergie générée par les courants de marée. Pour eux, les énergies marines renouvelables devraient connaître une forte croissance au cours de la prochaine décennie et joueront un rôle fondamental dans la transition énergétique mondiale. En effet, selon les projections de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), d’ici 2030, la capacité de l’éolien offshore atteindra 228 GW alors que celle des courants marins atteindra 10 GW.
À l’issue de cette réunion, le ministre a annoncé la formation d’un comité spécialisé composé de représentants du secteur, deMASEN, de l’ONEE et de l’IRESEN, pour élaborer une feuille de route à l’horizon de janvier 2021. L’objectif est de développer les énergies des courants marins.
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