Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Mohamed Melihi n’est plus. L’artiste peintre de 84 ans s’est éteint mercredi dernier dans un hôpital de la capitale française Paris. Depuis l’annonce de sa mort, plusieurs hommages lui ont été rendus de la part d’artistes et de politiciens. À l’image de Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, qui a présenté ses condoléances aux membres de la famille de l’artiste, rapporte le journal L’Opinion.
De son côté, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) a également salué un artiste «qui a été pendant plus de soixante ans l’une des figures de proue de la création artistique marocaine». Par ailleurs, la fondation CDG avait publié un livre d’art dont la préface précise : «honorer Mohamed Melehi aujourd’hui, c’est honorer un pan de notre patrimoine artistique, et intellectuel, car il aura su, tout au long de sa carrière, participer à de nombreux projets qui ont donné? à voir ou enrichi les scènes culturelles».
Le célèbre artiste Mahi Binebine a déclaré qu’avec la mort de Mohamed Melehi, le Maroc perd un des pionniers de l’art contemporain. «C’était non seulement un homme talentueux, mais c’était un homme de cœur», souligne Binebine dans une déclaration accordée à Medi1Tv, avant d’ajouter : «il nous a toujours soutenus, il donnait des tableaux à toutes les associations, c’était vraiment un trésor national».
Un de ses tableaux a été vendu à 5 millions d’euros
Lors des enchères en ligne de Sotheby’s à Londres en juin dernier, Mohamed Melihi a explosé les ventes. Son œuvre « The Blacks »(voir l’image ci-dessous) a signé la plus grosse vente (5 millions d’euros). C’est en même temps, la plus grosse vente de cette enchère dédiée à l’art moderne et contemporain en Afrique et au Moyen-Orient, rapporte Hespress FR.
Natif d’Assilah, le peintre a révolutionné l’esthétique des réseaux artistiques postcoloniaux et panarabes à travers ses expérimentations géométriques, la révolution culturelle opérée avec l’École des Beaux-Arts de Casablanca et son travail de photographe, éditeur, designer, affichiste et muraliste. À notre tour, nous exprimonstoutes nos condoléances à la famille et aux proches du défunt. Que son âme repose en paix. Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.
Temps de lecture : 3 minutes
Patrimoine culturel : lancement du Label « Moroccan Heritage »Une cérémonie de lancement du Label "Moroccan Heritage" pour promouvoir le patrimoine culturel national a été organisée, lundi à Rabat, en … |
Valorisation du patrimoine culturel : les recommandations du CESELe Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté, dans une rencontre organisée le 1eravril à Rabat, son avis intitulé "Po… |
Décès du journaliste et écrivain marocain Driss El KhouriLe Maroc perd un homme exceptionnel, un grand écrivain et un créateur talentueux et engagé. Driss El Khouri était l’une des figures ayant s… |
Saad Mabrouk : «Intégrer l’humour en coaching peut être étonnamment efficace»LeBrief : Vous êtes humoriste et coach, comment peut-on allier les deux? Saad Mabrouk : Beaucoup de gens s’accordent à dire que l’humori… |
Fouzia Marouf : «Rock, décomplexée, la jeunesse iranienne crée son propre mode de vie»LeBrief : Vous êtes à l’origine de l’exposition «PerseFornia, avoir 20 ans à Téhéran» signée par Youness Miloudi, quelle est la genèse de c… |
Artisanat : une nouvelle stratégie pour structurer le secteurCe mardi 27 juillet, le département de l’Artisanat du ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale a… |
Hajja El Hamdaouia : l’histoire d’une femme exceptionnelleLa chanteuseemblématique Hajja El Hamdaouia s’est éteinte à l’âge de 91 ans. L’artiste souffrait de complications de santé qui ont nécessit… |
La culture sacrifiée sur l’autel de la Covid-192020 aura été le théâtre de crises multiples imbriquées les unes dans les autres. Cette année catastrophique a révélé la fragilité de plusi… |