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Dans les perspectives budgétaires sur la période 2021-2023 figurant dans le rapport préalable au budget, le gouvernement donne de la visibilité sur les dépenses du budget. Par contre, rien sur les recettes. Cela pourrait illustrer les difficultés à effectuer toute prévision sur cette composante dans le contexte actuel. Les entreprises aussi sont confrontées à cette difficulté d’autant plus que la reprise est plus lente que prévu.
La collecte de l’impôt fortement impactée
Après le choc de la pandémie sur les finances publiques en 2020 avec un déficit budgétaire attendu de 7,5% du PIB, la situation sera tout aussi difficile en 2021. Le rendement de certains impôts sera même fortement impacté. Pour d’autres, tout dépendra de la rapidité du rebond de la croissance et de la sortie de crise des principaux contributeurs aux recettes fiscales. La hausse du chômage affectera les recettes de l’impôt sur les revenus. En outre, la baisse ou le ralentissement de la consommation des ménages seront ressentis sur la TVA. Par ailleurs, l’impôt sur les sociétés pourrait être l’un des plus affectés compte tenu des difficultés des entreprises. Dans plusieurs secteurs, les entreprises ont perdu plus de la moitié de leurs revenus. Inforisk estime à 412 milliards de DH les pertes de chiffred’affaires en 2020. De nombreuses entreprises termineraient l’année avec un chiffre d’affaires inférieur à leur point mort, ce qui engendrerait une perte qui impacteraitleur contribution à l’impôt. Selon les calculs d’Inforisk, les recettes d’IS pourraient enregistrer une baisse de 15 à 20 milliards de DH en 2021.
À fin août, la situation des charges et ressources du Trésor laisse apparaître un déficit budgétaire de 46,5 milliards de DH en raison principalement de la diminution de 11,5 milliards de DH des recettes fiscales et de 2,3 milliards de DH des recettes non fiscales. Sur l’autre balance, les dépenses ont augmenté de 8,7 milliards de DH. Par contre, les investissements ont baissé de 2 milliards de DH par rapport à leur niveau à fin août 2019.
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