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Les choses ne se passent pas comme espérées depuis la sortie du confinement. Résultat, la baisse du PIB sera plus marquée que prévu. Après le CMC et Bank Al-Maghrib, le gouvernement prévoit à son tour une contraction du PIB de 5,8% contre 5% prévue par la loi de finances rectificative. Les deux autres institutions anticipent une baisse de plus de 6%, respectivement 6,3% pour Bank Al Maghrib et 6,2% pour le CMC.
Une économie en souffrance
Plusieurs pans de l’économie continuent de souffrir et l’évolution de la situation sanitaire n’arrange pas les choses. L’inquiétude sur la propagation de la pandémie explique le fait que les frontières ne soient pas totalement ouvertes. Nul n’a de visibilité sur leur réouverture complète et le retour à la normale aujourd’hui. Pour les entreprises du secteur du Tourisme, cela voile encore plus l’horizon.
L’acheminement des aides vers les entreprises n’est pas totalement efficient. Sur les 22 milliards de dirhams de crédits Relance qui ont été accordés, seulement 2 milliards ont été réellement décaissés. Les raisons sont nombreuses a indiqué la banque centrale mardi dernier. Cela peut s’expliquer par la lourdeur des process ou le manque de visibilité des entreprises. Quoiqu’il en soit, cela ne contribue guère à améliorer la confiance des chefs d’entreprises.
L’attente envers la loi de finance 2021
C’est dans ce climat que se prépare la prochaine loi de finances qui sera entièrement dédiée à la relance de l’économie. Il faudra de gros efforts pour soutenir le tissu productif. La CGEM a déjà livré ses propositions pour le projet de loi de finances. Elles reposent sur la gestion de la masse salariale pour préserver le maximum d’emplois, le soutien à la trésorerie et au fonds propres des entreprises, l’intégration de l’informel, la priorisation des TPE et PME locales pour les marchés publics. Le patronat veut qu’on leur réserve au moins 35 à 40% de la commande publique pour assurer la dynamique de la relance économique.
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