Asphyxiées par le coronavirus, les crèches privées appellent à l’aide
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Quel avenir pour les crèches privées au temps de la Covid-19 ? Nul ne le sait. Une seule certitude, les propriétaires des crèches privées vivent dans le chaos. Dans une correspondanceenvoyée au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, l’Association marocaine des crèches privées (AMPC) appelle à l’aide. «Nous vous sollicitons afin de vous faire part de notre désarroi, de notre incompréhension face à la crise que vit le secteur de la petite enfance et du préscolaire au Maroc. La reprise semble très compliquée et nous sommes à bout de souffle», souligne le communiqué de l’AMPC.
L’Association alerte les autorités sur la perte de plusieurs centaines d’emplois, ainsi que sur la fermeture définitive de nombreuses crèches dans le royaume. Selon les Inspirations éco de ce mercredi, l’AMPC accuse des pertes considérables. Ces dernières sont estimées à plus de 70% duchiffred’affaires. «Aujourd’hui, nous ne pouvons plus payer les salaires sans reprise d’activité. Nous l’avons fait au détriment de notre trésorerie et de nos fonds propres, de mars à août, mais nous sommes à bout de souffle».
Enseignement à distance inadapté
Par ailleurs, l’AMPC souligne que l’enseignement à distance n’est pas adapté à leur pédagogie de travail. «Nous avons fait de notre mieux pour nous adapter à cette situation inédite en dispensant un enseignement à distance. Mais contrairement aux enfants plus âgés, l’enseignement à distance n’est pas adapté à la tranche d’âge (3 mois à 4 ans) des enfants que nous accueillons. Par conséquent, plusieurs parents ont préféré arrêter la scolarité de leurs enfants sans s’acquitter des frais de scolarité qui représentent notre seule source de revenus», déplore Asmaa Sefrioui, présidente de l’AMPC.
L’association a également alerté le ministère sur le fait que certains centres de loisirs et salles de sports se transforment pour accueillir des enfants de 1 à 6 ans sans être soumis à aucun contrôle ou à des normes sanitaires officielles, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son numéro du 16 septembre 2020. Une pratique qui risque de poser plusieurs soucis à l’État qui lutte chaque jour pourla baisse du nombre de contaminations par cette pandémie.
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