Une Guinéenne, ancienne candidate écologiste à l'élection présidentielle, a déposé une plainte après le vol d'un diamant estimé à 45 millions d'euros.
Une enquête préliminaire sur ce vol organisé, qui s'est passé dans un hôtel du 8e arrondissement, à proximité de l'avenue des Champs-Élysées, dans le centre de Paris, avait été ouverte.
L'enquête a été confiée à la police de la brigade de répression du banditisme (une unité spéciale chargée de superviser les vols à main armée, les vols graves et les enquêtes frauduleuses) opérant au sein du ministère de l'Intérieur.
La victime, Marie-Madeleine Dioubaté, une ancienne candidate à la présidentielle en Guinée, avait pris rendez-vous le lundi après-midi à l'hôtel Warwick, pour une évaluation de son diamant de 43,5 carats.
Les deux hommes et la femme se sont entretenus au bar de l'hôtel pendant lequel l'un des suspects a examiné la pierre précieuse avant de la rendre à sa propriétaire.
Mais deux jours plus tard, la femme s'est rendue au poste de police pour signaler que son diamant avait été volé après avoir découvert qu'il avait été remplacé par une imitation.
Les enquêteurs ont d'abord procédé à la vérification du récit de la femme et retracé ses activités avant de tenter d'identifier les suspects.