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Ce mardi 8 septembre, les États-Unis ont annoncé avoir imposé des sanctions à deux anciens ministres libanais, Youssef Fenianos et Ali Hassan Khalil. Ces derniers sont accusés de «corruption» et de soutien au mouvement chiite Hezbollah, qui est, selon Washington, une organisation terroriste. «Les États-Unis soutiennent le peuple libanais dans ses demandes de réformes et continueront à utiliser tous les moyens à leur disposition pour viser ceux qui l’opprimeet l’exploite», a prévenu Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor, ajoutant que «l’explosion catastrophique au port de Beyrouth le 4 août a amplifié l’urgence de ces appels».
Décrits par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo comme «deux anciens ministres libanais corrompus qui ont abusé de leur position pour apporter un soutien matériel au Hezbollah», les deux personnalités sanctionnées par le Trésor américain sont des figures de proue au Liban. Les deux hommes appartiennent à des partis alliés du Hezbollah. Ali Hassan Khalil, ancien ministre des Finances et proche adjoint de Nabih Berry, président du Parlement, est un pilier du parti Amal (de Nabih Berry), allié au Hezbollah. Youssef Fenianos, ancien ministre des Travaux publics, est pour sa part un proche de l’ancien député Sleiman Frangié, un dirigeant maronite du Nord-Liban, également allié du Hezbollah et ami personnel du président syrien Bachar al-Assad.
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