Le département d'État aux États-Unis a annoncé ce mardi 21 mai que des éléments indiquent que le gouvernement syrien pourrait utiliser des armes chimiques, notamment dans une attaque présumée au chlore, dans le nord-ouest de la Syrie. Washington et ses alliés ont réagi "rapidement et de manière appropriée".
"Malheureusement, nous continuons de voir des signes indiquant que le régime d'Assad pourrait renouveler son utilisation d'armes chimiques, comme le chlore qui a été utilisé lors d'une attaque dans le nord-ouest de la Syrie le matin du 19 mai", a déclaré dans un communiqué Morgan Ortagus, le porte-parole du département d'État américain.
"Nous collectons toujours des informations sur cet incident, mais nous réitérons notre avertissement : si le régime d'Assad utilise des armes chimiques, les États-Unis et nos alliés réagiront rapidement et de manière appropriée", a-t-elle déclaré.
Ortagus a déclaré que cette attaque présumée faisait partie d’une campagne violente menée par les forces du président syrien Bashar al-Assad, qui ont violé un cessez-le-feu protégeant plusieurs millions de civils dans la région d’Idlib.
"Les attaques du régime contre les communautés du nord-ouest de la Syrie doivent cesser", indique le communiqué. "Les États-Unis réitèrent l'avertissement du président Trump : une attaque contre la zone d'Idlib constituerait une escalade imprudente qui menacerait de déstabiliser la région."
Rappelons que l'administration Trump avait bombardé à deux reprises, en avril 2017 et en avril 2018, la Syrie à cause de l'utilisation d'armes chimiques par Assad. En septembre, un haut responsable américain a déclaré que des preuves montraient que ces armes étaient en cours de préparation par les forces du gouvernement syrien à Idlib, la dernière grande forteresse rebelle du pays.