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Le gouvernement prévoit une décroissance de 5% dans le projet de loi de finance rectificative actuellement en débat au Parlement. La pandémie du coronavirus fausse complètement ses prévisions. Au contraire de l’augmentation des dépenses (+19 milliards de DH par rapport à la Loi de Finances 2020) pour endiguer la crise sanitaire et économique, les recettes fiscales, elles, vont plonger en raison de la chute de l’activité et des difficultés financières des entreprises et des ménages. Le manque à gagner est estimé à plus de 43 milliards de DH dont une baisse de 6,7 milliards de DH de l’impôt sur les sociétés et de 2 milliards de DH de l’IR sur les salaires. La baisse de la consommation entraînera aussi une dégringolade des recettes de la TVA et de la TIC de 19 milliards de DH.
Équilibrer le budget
Les dons au fond Covid-19 permettent d’atténuer l’impact de la crise sur les recettes. L’État dispose aussi de plusieurs leviers pour accroître ses ressources, mais il ne va pas tous les activer, notamment les privatisations. Initialement, le gouvernement avait prévu de céder 3 milliards de DH d’actifs. Il y a finalement renoncé, histoire notamment de ne pas brader ses bijoux.
Les opérations prévues pour cette année ont été reprogrammées pour 2021 et 2022, en raison des conditions de marchéainsi que des délais légaux et réglementaires et des procédures nécessaires à la réalisation des opérations de privatisation. Le vide laissé par le report des privatisations dans les recettes sera en partie compensé par l’augmentation de 2,49 milliards de DH des produits de monopole, d’exploitations et des participations financières de l’État. Le montant budgétisé de ces produits de monopole s’élève désormais à 14,7 milliards de DH. L’écart par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2020 tient essentiellement à la hausse de 3 milliards de DH du produit de cession d’actifs des établissements et entreprises publics. À contrario, le produit provenant de certains établissements et entreprises publics baisse de 810 millions de DH.
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