Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Économie / Budget : le gouvernement renonce aux privatisations

Budget : le gouvernement renonce aux privatisations

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

La crise exceptionnelle engendrée par la pandémie du coronavirus va amputer les recettes fiscales de plus de 43 milliards de DH. Les dons au fond Covid-19 permettent d’atténuer l’impact du choc sur le budget. L’État dispose aussi de plusieurs leviers pour accroître ses ressources, mais il ne va pas tous les activer. C’est le cas des privatisations. Les opérations prévues cette année ont été reprogrammées en 2021 et 2022. En revanche, les recettes de monopole vont augmenter de 2,49 milliards de DH.

Temps de lecture : 2 minutes

Le gouvernement prévoit une décroissance de 5% dans le projet de loi de finance rectificative actuellement en débat au Parlement. La pandémie du coronavirus fausse complètement ses prévisions. Au contraire de l’augmentation des dépenses (+19 milliards de DH par rapport à la Loi de Finances 2020) pour endiguer la crise sanitaire et économique, les recettes fiscales, elles, vont plonger en raison de la chute de l’activité et des difficultés financières des entreprises et des ménages. Le manque à gagner est estimé à plus de 43 milliards de DH dont une baisse de 6,7 milliards de DH de l’impôt sur les sociétés et de 2 milliards de DH de l’IR sur les salaires. La baisse de la consommation entraînera aussi une dégringolade des recettes de la TVA et de la TIC de 19 milliards de DH.

Équilibrer le budget

Les dons au fond Covid-19 permettent d’atténuer l’impact de la crise sur les recettes. L’État dispose aussi de plusieurs leviers pour accroître ses ressources, mais il ne va pas tous les activer, notamment les privatisations. Initialement, le gouvernement avait prévu de céder 3 milliards de DH d’actifs. Il y a finalement renoncé, histoire notamment de ne pas brader ses bijoux.

Les opérations prévues pour cette année ont été reprogrammées pour 2021 et 2022, en raison des conditions de marchéainsi que des délais légaux et réglementaires et des procédures nécessaires à la réalisation des opérations de privatisation. Le vide laissé par le report des privatisations dans les recettes sera en partie compensé par l’augmentation de 2,49 milliards de DH des produits de monopole, d’exploitations et des participations financières de l’État. Le montant budgétisé de ces produits de monopole s’élève désormais à 14,7 milliards de DH. L’écart par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2020 tient essentiellement à la hausse de 3 milliards de DH du produit de cession d’actifs des établissements et entreprises publics. À contrario, le produit provenant de certains établissements et entreprises publics baisse de 810 millions de DH.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logement

Le président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti…

Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologie

Depuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf…

La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»

Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société…

Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?

Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay…

HCP : une croissance solide face à une inflation en recul

Dans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa…

Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationale

Le communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution…

Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?

Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor…

Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocaines

Dans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire