Tourisme : une réunion au goût d’inachevé

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La rencontre vendredi dernier entre une commission ministérielle (composée du ministère de l’Intérieur, du Tourisme et de la Santé), et les professionnels du secteur du tourisme n’a pas tenu toutes ses promesses. En effet, de gros espoirs étaient portés sur cette réunion, notamment en ce qui concerne le plan d’urgence pour sauver le tourisme, un des secteurs les plus touchés par la crise du Covid-19. Il n’en sera rien.
Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a souligné que cette réunion est relative à la décision prise le 9 juillet dernier concernant l’ouverture des frontières pour les Marocains résidents à l’étranger. Il a affirmé que le royaume porte beaucoup d’espoir sur cette ouverture pour booster le tourisme national dans cette conjoncture difficile. Abdelouafi Laftit a souligné que cela constitue «un premier test pour examiner la capacité du pays à gérer ce début de reprise sans risque sanitaire». Il affirme également que c’est «une phase transitoire, avant de permettre la relance du tourisme international sous conditions du respect des mesures sanitaires», rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du lundi 13 juillet 2020.
Forte affluence sur les billets d’avion
Royal Air Maroc a annoncé que depuis l’ouverture de la commercialisation des billets vendredi 10 juillet à 16h, la compagnie a enregistré un afflux record de 16000 réservations durant les premières 24 heures. La moitié de ces réservations concernent l’axe Casablanca-Paris dans les deux sens.
Certaines mesures ont été prises pour assurer le déplacement en toute sécurité des voyageurs. Parmi elles, la présentation (pour les personnes de plus de 11 ans), des résultats du test PCR (de moins de 48 heures) et du test sérologique au moment de l’enregistrement.
Ce point attise précisément la colère des MRE. Selon le site Challenge, ces derniers estiment que la condition d’un test PCR valide 48 heures seulement avant le voyage est pratiquement impossible pour le transport maritime.
Les MRE précisent que seule la traversée entre les ports de Sète (France) et Gênes (Italie), les seuls ports autorisés à desservir le territoire marocain jusqu’à présent, dure près de 40h, sans compter le trajet en voiture à partir des lieux de résidence jusqu’à l’embarquement, affirme la même source.
Le second point qui dérange les MRE est le tarif exorbitant exigépar les compagnies de transport desservant le Maroc à partir des deux villes (Sète et Gênes). Le coût atteindrait jusqu’à 3000 euros (aller/retour).
Les piscines d’hôtels accessibles, couvre-feu pour les restaurants à minuit
Il y aura bel et bien accès à la piscine dans les hôtels cet été. Lors de sa présentation, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il n’a jamais été question de fermer les piscines des hôtels et que ces dernières sont toujours autorisées à accueillir les estivants. Par contre, les restaurants et les capacités d’hébergement des hôtels resteront fixés pour le moment à 50%. Le ministre a promis que cette mesure pourrait être étudiée dans le futur «à condition que les restaurants ne se transforment pas en salles de fêtes», signale-t-il.
À l’issue de cette rencontre, les restaurateurs ont gagné une heure supplémentaire d’ouverture et sont désormais priés de fermer leurs portes à minuit, au lieu de 23h. Par ailleurs, le personnel des établissements touristiques sera entièrement soumis à des dépistages. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a souligné que le Maroc «n’est pas à l’abri d’une rechute si les mesures sanitaires ne sont pas respectées». Il invite par la même occasion les acteurs du secteur à s’engagerpour préserver la santé des clients et du personnel.
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