Date, prix, conditions de la célébration… tout ce qu’il faut savoir sur l’Aïd Al-Adha
Aïd Al-Adha © DR
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Cette année, le 1er Dou Al-Hijja, le dernier mois sacré du calendrier Hijri et le mois où est effectué le Hajj (pèlerinage), devrait correspondre au mercredi 22 juillet. Aïd Al-Adha 1441, fête religieuse célébrée par les musulmans du monde entier le dixième jour dudit mois, au lendemain du rassemblement habituel de millions de pèlerins sur le mont d’Arafat à La Mecque, aurait donc lieu le vendredi 31 juillet. Pendant cette fête religieuse, les musulmans sacrifient du bétail, des moutons, des vaches ou des chèvres, dans le respect de la Sunna du prophète Mohammed.
Comme chaque année, à l’approche de la date de cette commémoration du sacrifice inachevé d’Ismaïl, fils du Prophète Ibrahim, les préparatifs ont déjà commencé. Cependant, en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, des mesures préventives supplémentaires ont été mises en place afin d’assurer de meilleures conditions sanitaires. Ce mercredi 8 juillet, les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur ont confirmé que la célébration de l’Aïd Al-Adha sera bien maintenue cette année. Cependant, afin de garantir le bon déroulement de cette fête, il est prévu que «outre les mesures habituelles de suivi sanitaire des animaux et des conditions d’hygiène, des mesures additionnelles préventives doivent être observées». À cet effet, l’Intérieur publiera un guide des mesures sanitaires préventives du Covid-19 à respecter le jour de l’Aïd, notamment par les bouchers, et des mesures organisationnelles à instaurer dans les marchés de bestiaux. De plus, des souks additionnels temporaires seront installés et les mesures de contrôle pour le transport des animaux seront renforcées sur l’ensemble du territoire. Enfin, les deux d’épatements ont également annoncé l’extension des mesures sanitaires aux métiers conjoncturels qui se développent autour de l’évènement d’Aïd Al-Adha pour les préserver.
Identification et prix des ovins et des caprins
En juin dernier, l’Office national marocain de sécurité sanitaire des aliments (ONSSA) avait annoncé que plus de 4,5 millions de têtes d’ovins et caprins avaient été identifiées entre le 22 avril et le 6 juin 2020. Afin d’assurer la traçabilité du parcours du bétail depuis l’élevage jusqu’au point de vente, une boucle jaune portant un numéro de série unique est placée sur l’une des oreilles des animaux. Cette démarche d’identification certifie la bonne santé de l’animal. Ainsi, l’ONSSA recommande aux Marocains de n’acheter que le cheptel identifié, vendu dans des points de vente reconnus.
En ce qui concerne les prix de vente des moutons, Le360, qui a contacté des clients et éleveurs rencontrés sur le marché, a souligné que les tarifs ont été fixés. Cette année, la baisse de la demande en raison de la crise due au nouveau coronavirus a causé une chute considérable des prix, constate le journal digital. Celui d’une bête de sacrifice varie entre 1000 et 4000 dirhams, en fonction de son poids. Au souk de Mediouna dans la banlieue casablancaise, un jeune éleveur exhibant des moutons Sardi a déploré que bien que la bête est nourrie au maïs et à l’orge, elle est vendue à 3400 dirhams, et pourrait même être cédée à 2800 dirhams. «L’année dernière, j’en aurais demandé 5500 dirhams», a-t-il regretté.
Ce constat s’aligne sur les affirmations avancées par Médias24 suite aux déclarations de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (Fiviar). Selon cette dernière, bien que la commission chargée de fixer les prix pour l’Aïd ne s’est pas encore réunie, les prix connaitront «une baisse de 10% par rapport à l’année dernière», en raison d’un «pouvoir d’achat qui sera relativement faible cette année, suite à la crise du Covid-19». Rappelons qu’en 2019, les prix variaient entre 47 et 52 dirhams le kilogramme.
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