Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Les banques se préparent pour une année difficile et les résultats du premier trimestre donnent déjà le ton. Le très surveillé coût du risque s’est significativement dégradé rapportent plusieurs journaux. Il s’est établi à 3,1 milliards de DH.
Les bénéfices impactés
La situation est disparate selon les établissements. Le coût du risque a fortement augmenté chez Attijariwafa bank, Société Générale, BMCI et Crédit du Maroc. Il affiche une progression à deux chiffres voire trois chiffres dans certains établissements. Par contre, la hausse a été contenue à 7% par Bank of Africa. La BCP est la seule exception puisqu’elle enregistre une baisse du coût du risque. Avec un produit net bancaire quasi stable, les bénéfices sectoriels après trois mois ont plongé de 50% pour s’établir à 1,7 milliard de DH. Toutefois, la chute des bénéfices inclut l’impact des dons au fonds spécial Covid-19, atténuant un peu l’ombre au tableau.
Des perspectives dégradées
L’évolution de la conjoncture et les prévisions économiques à court terme avaient poussé l’agence de notation financière Moody’s à dégrader les perspectives du secteur, craignant une augmentation des créances en souffrance des banques. Elle a fait de même dans plusieurs autres pays, toutes les banques étant confrontées à une situation exceptionnelle. L’inquiétude de Moody’s concerne aussi la baisse de la demande de crédit. Or, la marge d’intérêt représente en moyenne 2/3 des revenus des banques suivant les pays et notamment au Maroc. Entre une baisse probable du produit net bancaire et la flambée du coût du risque, la rentabilité des banques sera très chahutée. L’ampleur de la baisse dépendra de la durée de la crise et de la capacité de l’économie à se relever rapidement de la pandémie.
À fin avril, les créances en souffrance ont augmenté de 4,4% pour s’établir à 73 milliards de DH, selon les dernières statistiques monétaires publiées par Bank Al-Maghrib. La plus forte hausse est enregistrée chez les ménages (+7,5%) alors que les impayés des entreprises ont augmenté de 2%.
Temps de lecture : 2 minutes
Comment le Maroc déstabilise la tomate espagnoleElle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Es… |
Sécheresse et croissance : Nadia Fettah fait le point sur l’économie du RoyaumeSelon Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, le pays devrait connaître cette année une croissance économique de 3,4%, … |
Inflation : analyse de l’évolution de l’IPCL'IPC a enregistré une augmentation de 0,7% en mars 2024 par rapport au mois précédent, impulsée par une hausse de 1,7% dans les produits al… |
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |
La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société… |
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |