Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / L’Europe tergiverse autour de son plan de relance

L’Europe tergiverse autour de son plan de relance

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

À l’instar des pays comme l’Allemagne, l’Union européenne (UE) a besoin d’une relance gigantesque pour redémarrer l’économie. Or, les dirigeants ne sont pas parvenus à s’accorder sur les modalités de financement du plan de relance lors du sommet européen. Avant eux, les ministres des Finances n’avaient pas fait mieux. À cause de la pandémie, l’UE devrait perdre 7,5% de PIB avec des baisses plus lourdes pour les principaux partenaires économiques du Maroc que sont la France, l’Espagne et l’Italie.

Temps de lecture : 3 minutes

«Il nous semble difficile d’envisager un retour à la normale de l’activité économique sans que l’Europe n’émette des signaux positifs en la matière», estime Attijari Global Research dans sa dernière note sur l’économie. Le PIB de l’Union européenne (UE) devrait chuter de l’ordre de 7,5% en 2020.Pour les principaux partenaires du Maroc que sont la France, l’Espagne et l’Italie, la chute serait même plus lourde. Lors du sommet européen qui s’est tenu jeudi par visioconférence, les dirigeants sont encore loin d’un consensus sur les modalités de financement du plan de relance.

Désaccord sur le financement du plan de relance

L’Europe pourrait mobiliser jusqu’à 1500 milliards d’euros pour relancer l’économie régionale. Un plan relance de la même ampleur que celui des États-Unis. «Une telle solution commune est dans l’intérêt de l’Allemagne, parce que les choses ne peuvent aller bien pour l’Allemagne que si elles vont bien pour l’Europe», a indiqué Angela Merkel, la chancelière allemande. Les dirigeants de l’UE ont convenu que ce fonds de relance devait être étroitement lié au prochain financement à moyen terme.

En revanche, des désaccords apparaissent sur les modalités de financement du plan de relance. Plusieurs camps s’opposent. La France, l’Italie et l’Espagne souhaiteraient que la manne de ce plan de relance prenne la forme de subventions aux économies les plus touchées, tandis que l’Allemagne et les Pays-Bas, réclament notammentdes prêtsremboursables. Pour l’Allemagne, il n’est pas acceptable que les dettes soient mutualisées. Les pays du nord de l’Europe reprochent régulièrement aux pays du Sud leur indiscipline budgétaire. La mutualisation des dettes permettrait aux pays les plus touchés comme l’Italie et l’Espagne de bénéficier de taux d’intérêt plus intéressant grâce à la signature des pays comme l’Allemagne.

Pour Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, «les plans de relance nationaux colossaux annoncés depuis le début de la crise contraindront les pays de l’Union à se mettre d’accord». La Commission européenne a été chargée d’évaluer les besoins, de proposer un nouveau budget et de trouver les moyens pour financer la relance. Elle doit présenter ses propositions dans un mois au plus tard.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Aviculture, un secteur volatile ?

Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur…

Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?

Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a…

ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026

Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202…

Bonne dynamique de l’activité économique nationale en 2023

L'arrêté des comptes nationaux pour l'année 2023 met en lumière une croissance robuste de l'économie nationale, atteignant 3,4% contre 1,5% …

Portefeuille de l’État : la réforme en marche

Sous la présidence du roi Mohammed VI, le Conseil des ministres a adopté, samedi, les orientations stratégiques de la Politique actionnarial…

Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le Maroc

Entre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap…

Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?

Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu…

Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondiale

Dans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire