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Face à l’impact du coronavirus et le refus de la Russie, le 6 mars dernier, de baisser la production de pétrole pour atténuer les répercussions de cette épidémie, le cours du barilcontinue d’enregistrer une chute vertigineuse. Cependant, cette chuten’a pas eu de conséquences directes sur les prix à la pompe au Maroc. Dans une déclaration à Al Ahdath Al Maghribia ce jeudi, Houcine Yamani, secrétaire générale du Syndicat national des industries du pétrole et gaz affilié à la CDT,souligne que les prix du pétrole sont toujours «en faveur des pétroliers et jamais en faveur des consommateurs». Yamani estime que le prix actuel ne devrait pas dépasser les 7,30 dirhams le litre, alors qu’il est à peine descendu au-dessous des 9 dirhams début mars.
De son côté, la section chauffeurs de taxi de l’Union Nationale du travail au Maroc (UNTM) a publié, mardi, un communiqué dans lequel elle s’indigne contre ce qu’elle appelle la «mafia du carburant». Le syndicat se demande quelles sont les raisons derrière ces pratiques des pétroliers et appelle le gouvernement à « sortir de son silence » afin de «défendre les droits des consommateurs», rapporte le quotidien Al Massae dans son numéro du jeudi 12 mars 2020. Le syndicat accuse le gouvernement d’être responsable de cette situation et demande à ce dernier de livrer des sanctions contre les responsables.
Une baisse le 16 mars prochain ?
Selon un connaisseur du marché pétrolier interrogé par Medias24, il faudra attendre le 16 mars pour se faire une réelle idée de l’impact des cours de pétrole sur les prix à la pompe au Maroc. Ce dernier explique qu’au vu de la tendance du marché international, qui a enregistré une baisse durant la première semaine de mars, il y aura certainement une autre baisse des prix à la pompe durant la prochaine quinzaine, c’est-à-dire à partir du lundi 16 mars prochain.
L’expert rappelle que le Maroc n’importe plus de pétrole brut depuis l’arrêt de la raffinerie nationale SAMIR, et importe exclusivement les produits finis, dont le prix est conditionné par la loi de l’offre et de la demande sur le marché de Rotterdam.
Le 16 mars, tous les yeux seront donc fixés sur le tableau d’affichage des stations d’essence pour savoir s’il y aura vraiment une chute des prix à la pompe… ou pas.
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