Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
L’encours des crédits bancaires aux entreprises non financières s’est chiffré à 367 milliards de DH à fin 2019. Mais, les banques ne détiennent pas le plus gros encours. Devant, les entreprises sont, malgré elles, les premiers financeurs de l’économie avec des crédits interentreprises qui culminent à 392 milliards de DH, selon les derniers chiffres. Les TPE paient un lourd tribut de la dégradation des comportements de paiement sur le marché. Malheureusement, rien ne semble inverser la tendance puisqu’elles continuent d’être payéestrès en retard.
Les retards de paiement saignent les TPE
Au dernier pointage, elles sont réglées en moyenne en 212 jours. Pour une petite structure, des délais aussi longs sont explosifs. Lors de la conférence de présentation des résultats annuels, le patron d’Attijariwafa bank a exhorté les grandes entreprises et les PME a plus de responsabilités envers les TPE en matière de délai de paiement. Selon une étude d’Inforisk, publiée par L’Économiste, 72% des entreprises règlent leurs fournisseurs en retard. C’est dire que si les amendes sont mises en place aujourd’hui, toutes ces sociétés devraient passer à la Caisse. Le tiers des entreprises accuse plus de 120 jours de retard. En revanche, 29% des sociétés honorent leur facture dans les délais.
Principales victimes de ces retards
Parmi les secteurs les plus affectés par les mauvaises pratiques, il y a les services aux entreprises, les télécommunications et la construction. Les délais frôlent ou dépassent 200 jours ! Le problème pour les TPE est qu’elles doivent composer avec des délais fournisseurs moins importants. Autrement dit, elles sont, à chaque fois, dans une position de prêteur, alors que les grandes entreprises qui, elles, ont des alternatives pour pallier la tension sur leurs trésoreries, sont régulièrement en position d’emprunteur. L’écart entre les délais clients et fournisseurs pour les TPE représente 91 jours. D’après une simulation de Bank Al-Maghrib, la normalisation des délais de paiement permettrait un rapatriement de 13 milliards de DH de trésorerie pour les TPE et 17 milliards de DH pour les PME.
Temps de lecture : 2 minutes
Chômage au Maroc : des chiffres qui inquiètentLe Fonds monétaire international n’a pas fermé les yeux sur la situation du marché de l’emploi marocain. L’institution a d’ailleurs tiré la … |
Horizon 2030 : ces grands chantiers qui transformeront CasablancaCette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout u… |
Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salairesL'accord conclu par le gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central a marqué une avancée dans l'amélioration des … |
Automobile : comment le Maroc met la gomme à l’exportLe Maroc a réellement pris un tournant historique. Son secteur automobile brille de mille feux. Surtout à l’export, où le pays se positionne… |
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |