Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le projet de registre social unifié (RSU), qui cibles lesbénéficiaires des programmes d’aides sociales, va bon train. Le projet de loi 72-18 a été présenté, jeudi dernier, au niveau de la commission de l’intérieur des collectivités territoriales de la Chambre des conseillers. Selon L’Économiste, daté de ce 2 mars, le texte de loi devrait passer l’étape des discussions générales la semaine prochaine. Ce projet s’appuie sur plusieurs axes, dont l’un porte sur la création d’un registre national de la population, capable de traiter les données personnelles de chaque citoyenprésent sur le territoire national, y compris les mineurs, les nouveau-nés et les étrangers résidents au Maroc. Pour cela, il sera procédé à la création d’une agence baptisée « l’Agence nationale des registres ». Cette agence sera chargée de faire le suivi des données, de veiller à leur protection et de les réactualiser à tout moment.
SelonLes Éco, le RSU marocain sera identique à celui de l’Inde « Aadhaar ». Le site affirme que c’est l’Institut international des technologies de l’information de l’Inde qui assistera le gouvernement marocain dans ce projet. Le modèle indien a étésuggéré par la Banque mondiale (BM), qui finance ce projet majeur via un prêt de 1 milliard de dirhams.
Corriger les dysfonctionnements
À noter que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a reconnu lors de la présentation du projet du RSU, l’échec des différents programmes déployés par le gouvernement par le passé. Parmi ces programmes, on peut citer notamment le Ramedinstauré en 2012,le programme Tayssir en 2008, le soutien aux veuves (2015)ou encore la bourse des étudiants. Pourtant, ces derniers ont connu des dotations financières importantes qui s’élèvent à 18 milliards de dirhams par an. Pour le ministre, l’approche de ce texte de loi est différente. Il prévoit la mise en place d’outils institutionnels basés sur les dernières technologies informatiques et pouvant corriger les dysfonctionnements des précédentes expériences. Pour rappel, ce projet de loi vient en exécution des instructions du roi Mohammed VI. Le souverain a appelé, dans son discours du Trône de 2018 à Al Hoceima, à l’instauration d’un système national complémentaire et intégré d’enregistrement des familles et des individus bénéficiaires des programmes d’appui social.
Temps de lecture : 3 minutes
Casablanca et région : la CAN et la CDM accélèrent le développementLe Conseil de la ville de Casablanca s'engage envers le développement et l'amélioration des infrastructures. Le premier point à l'ordre du j… |
Tout comprendre sur le retour de la rougeoleLe département de Khalid Aït Taleb a pointé du doigt la région de Souss-Massa comme épicentre de la recrudescence de la rougeole. Face à cet… |
Busway de Casablanca : c’est parti !Les Casablancais peuvent se réjouir ! Casabusway est officiellement entré en exploitation commerciale à partir de ce vendredi 1er mars 2024.… |
Grèves : les professionnels de santé font frontCes actions de grève reflètent une profonde frustration face à l'absence d'avancées dans le dialogue avec les autorités. Le personnel de san… |
NARSA renforce l’intégrité de l’examen du permis avec des mesures innovantesCette mise à jour comprend l’expansion de la base de questions de l’examen, passant de 600 à 1.000 questions. Cette initiative vise à intégr… |
Étudiants en médecine : «une année blanche plutôt qu’un avenir sombre»La situation ne semble pas se détendre. Depuis le début de l’année universitaire, les étudiants en médecine enchaînent les grèves et les sit… |
Ramadan 2024 à la TV : il y en aura pour tous les goûtsÀ l’approche du mois de Ramadan, les chaînes nationales se préparent à offrir à leur audience une programmation exceptionnellement riche et … |
Pauvreté : l’inflation a porté un coup fatal aux MarocainsDu jamais vu depuis 40 ans ! L’ONG internationale Oxfam, à travers son antenne marocaine, tire la sonnette d’alarme concernant la pauvreté d… |