Séisme d’Agadir… 60 ans après !

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Il y a des jours que l’on préférerait oublier. Le 29 février 1960 en fait partie. Ce jour-là, la ville d’Agadir a été complètement détruite suite à un tremblement de terre qui a fait plus de 15 000 morts.
60ans après, à partir de ce vendredi et jusqu’au 6 mars prochain, une série d’activités est prévue dans la villepour honorer la mémoire des personnes décédées. Parmi elles, des moments de recueillement pour les victimes et des hommages aux nationsqui ont prêté main-forte aux secouristes et aux architectes pour la reconstruction de la ville, rapporte l’hebdomadaire La Vie économique ce vendredi. Pour marquer le coup, la chaîne télévisée 2M délocalisera ses studios à Agadir. Une cinquantaine de personnes (journalistes, caméramans, réalisateurs…) seront mobilisées pour diffuser le journal télévisé de 12h45 en direct du chef lieu de la région Souss-Massa.
Séisme « modéré » le plus meurtrier du 20e siècle
Considéré comme le séisme le plus destructeur et le plus meurtrier du 20e siècle au vu de sa « faible » magnitude (5,7 sur l’échelle de Richeter), le tremblement de terre de la ville d’Agadir a fait bien des dégâts. La gravité de ces derniers est attribuée au fait que la secousse avait son épicentre juste en dessous de la ville, et à la faible résistance des constructions. Quelques jours après le drame, l’État avait pris en charge la reconstruction de tout l’équipement administratif de la ville. En parallèle, un impôt de solidarité avait été instauré dès le mois de juillet 1960, l’objectif étant d’aider les victimes à rebâtir leurs maisons. Cet impôt a permis de rapporter à l’époque près de… 350 millions de dirhams.
Une évolution économique constatée
Depuis, Agadir a pris une autre dimension, notamment durantla première décennie du 21e siècle. Niveau touristique, la ville a dépassé pour la première fois la barre du million de visiteurs en 2018, grâce à une plus grande facilité d’accès (autoroutes, partenariats des agences de voyages avec l’Office national marocain du tourisme… etc). Cependant et malgré cette évolution, la ville souffre encore de facteurs structurels qui entravent son développement, souligne lesEco. Parmi ces problèmes, l’insuffisance de liaisons aériennes ainsi que le peu d’attractivité dont jouit la destination qui manque de mise en valeur de son patrimoine culturel.
C’est dans ce sens que le souverain a lancé le 4 février dernier, le programme de développement urbain de la ville. Un programme qui mobilisera des investissements à hauteur de6 milliards de dirhams et qui vise à transformer Agadir en destination touristique nationale et internationale. Pour cela, ce programme se fixe comme objectif l’amélioration des indices de développement humain, la promotion des conditions de vie des populations, le renforcement des infrastructures de base et la consolidation du réseau routier de la ville.
Lors de son discours pour l’anniversaire de la marche verte le6 novembre 2019, le roi Mohammed VI a appelé à ce que la région de Souss Massa devienne un pôle économique «reliant les parties septentrionales et méridionales du Maroc, en opérant la jonction entre Tanger au Nord et Oujda à l’Est d’une part, et les provinces sahariennes d’autre part». Le souverain a également exprimé son souhait d’engager une réflexion sérieuse sur l’établissement d’une liaison ferroviaire entre Marrakech et Agadir, en envisageant la perspective d’une extension ultérieure au reste des Provinces du sud, ainsi qu’une voie express reliant Agadir-Dakhla.
Un ensemble d’indices qui nous poussent à dire que le calvaire vécu le 29 février 1960fait désormais partie du passé. Aujourd’hui plus que jamais, la ville d’Agadir est bien partie pour donner un nouvel élan à son développement et renaître de ses cendres.
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