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Le Maroc adopte une nouvelle technologie pour contrôler les infractions routières. À l’occasion de la journée nationale de la sécurité routière 2020, la gendarmerie royale a annoncé l’introduction de radars par drone pour traquer les contrevenants au Code de la route, rapporte Al Massae dans son édition du vendredi 21 février. Citant les hommes du général de division, Mohamed Haramou, le quotidien arabophone indique que les nouveaux engins sont «équipés de caméras haute résolution, et serviront à repérer à distance les conduites à risque telles que les franchissements de ligne continue, les dépassements dangereux, le non-respect du stop ou encore le doublement par la droite». Le journal Al Akhbar souligne, dans sa livraison du jour, que cette technologie permettra à la gendarmerie royale d’identifier les personnes qui ne respectent pas le Code de la route et de leur infliger les sanctions nécessaires tout en les confrontant aux images enregistrées par les drones.
De son côté, Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, a précisé que 552 radars seront bientôt installés sur les différentes routes du royaume. «Nous avons remarqué que la présence de radars sur les routes a pour effet la diminution du nombre d’accidents», a souligné le ministre. Selon lui, cette mesure a pour objectif de réduire de 25% le nombre de morts dans les accidents de la circulation à l’horizon 2021 et de 50% à l’horizon 2026, nous apprend Al Massae. La même source ajoute que cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de la sécurité routière 2017-2026.
Al Akhbar rappele que les accidents routiers ont fait plus de 3384 morts en 2019 (baisse de 2,9% par rapport à 2018), ainsi que 8417 blessés (baisse de 3,53% par rapport à 2018). Le journal ajoute que le nombre des accidents mortels a quant à lui baissé de 1,83% au cours de l’année précédente. Bien que ces chiffres soient loin des objectifs de la stratégie nationale de la sécurité routière 2017-2026, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, reste optimiste. «Ces améliorations doivent encourager la poursuite de la mobilisation pour réduire les importants dommages des accidents, qui occasionnent également une perte économique et matérielle annuelle de près de 2,5% du PIB», affirme-t-il. Et d’ajouter qu’il est nécessaire d’introduire l’éducation à la sécurité routière dans le milieu scolaire, tout en envisageant des moyens innovants et en adoptant les technologies disponibles dans ce domaine.
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