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Ce mardi 28 janvier, les avocats du président américain, Donald Trump, ont terminé leurs plaidoiries dans le cadre du procès de destitution. La défense a réclamé l’acquittement de leur client «aussi vite que possible». «Vous (les démocrates)demandez de limoger à la veille d’une élection un président qui a du succès, sans raison et sans violation de la Constitution», a lancé aux cent sénateurs Pat Cipollone, l’avocat de la Maison-Blanche.
Cependant, après l’apparition de nouvelles preuves, les pressions pour entendre de nouveaux témoins pourraient prolonger le procès. En effet, les trois jours de plaidoirie ont été fortement bouleversés par les révélations de l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Trump, John Bolton. Ce dernier a affirmé que le président a bien conditionné une aide militaire pour l’Ukraine à l’ouverture d’une enquête sur ses rivaux politiques. Ceci aurait entraîné de nouvelles divisions au sein du Parti républicain. Certains sénateurs républicains modérés sont perturbés par les nouvelles informations publiées dimanche soir. Face à ces révélations, ces sénateurs pourraient voter pour entendre de nouveaux témoins. Selon le New York Times, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, aurait reconnu à ses collègues «[qu’il n’avait] pas le nombre de voix nécessaires pour bloquer» ces auditions. Il suffirait que quatre sénateurs républicains se joignent aux démocrates pour obtenir une majorité permettant d’appeler des témoins, rappelle le Washington Post.
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