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La devise du binôme élu à la présidence et vice-présidence de la confédération, telle que citée dans le quotidien le Matin, est de pérenniser le travail accompli par la CGEM et renforcer sa position de premier représentant du secteur privé au Maroc. Au programme également de leur mandat : lever les barrières à l’investissement pour toutes les entreprises, petites et grandes, améliorer la perception du «made in Morocco» et favoriser la concurrence loyale pour rendre attractif l’acte d’investir dans le formel.
Concernant la feuille de route du binôme Chakib Alj et Mehdi Tazi, elle s’articule autour de quatre blocs, explique Aujourd’hui Le Maroc. Le premier axe porte sur la levée des contraintes qui pèsent sur les entreprises, notamment celles qui opèrent dans l’industrie, puisqu’une reconquête du marché marocain s’impose pour les entreprises industrielles. Toutefois des défis restent à relever, notamment en termes de facilitation d’accès au marché public ainsi que l’élaboration de solutions consensuelles pour l’intégration de l’informel dans le formel.
En parallèle, le nouveau binôme s’engage à améliorer les conditions dans lesquelles les entrepreneurs évoluent, et compte apporter une aide particulière à la TPME. Parmi les chantiers prévus dans ce sens, le développement de solutions audacieuses pour le financement de la TPME, l’amélioration radicale des délais de paiement ainsi que la dématérialisation des procédures administratives pour simplifier davantage les démarches.
Le deuxième axe, lui, s’articule autour de l’ouverture sur de nouveaux marchés en mettant en place des dispositifs efficaces à l’export et en tirant profit des opportunités offertes par les nouveaux secteurs tels que l’économie sociale et solidaire, l’économie verte et la technologie 5G. Le secteur de la culture est également au cœur des préoccupations de la nouvelle équipe. De même, des efforts seront déployés pour renforcer la compétitivité du secteur privé en relevant des défis de taille. Aujourd’hui le Maroc cite à cet effet l’alignement de la réglementation du travail avec les besoins de flexibilité des entreprises, la réflexion sur le Code du travail ou encore sur la réglementation du droit de grève. Le binôme plaide, aussi, pour une politique fiscale qui favoriserait la compétitivité et permettrait de garantir des conditions équitables de concurrence, en encourageant davantage la transformation locale. L’enjeu étant également de réduire le coût logistique, d’impliquer davantage le secteur privé dans le volet formation ainsi que de miser sur l’innovation et la digitalisation.
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