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Ce trend baissier de fond qui perdure, interpelle davatange si on l’associe à une croissance molle, attendue à 2,6% en 2019. Une situation qui reflète clairement la persistance du ralentissement économique que vit le Maroc.Dans ce sillage, Ecoactu estime que cette tendance baissière de l’inflation serait en contradiction avec la réalité économique marquée par une détérioration du pouvoir d’achat. Or, la baisse du pouvoir d’achat résulte de la hausse des prix, se traduisant normalement par l’inflation. Cette dernière mesure l’augmentation des biens et services et donc du coût de la vie. Cette décorrélation entre l’inflation et le pouvoir d’achat suscite des interrogations…
Par ailleurs, lors de son dernier conseil en décembre dernier, Bank Al-Maghrib n’a pas jugé utile de réduire le taux directeur pour relancer la machine, estimant qu’il ne s’agit pas d’un problème général d’accès aux ressources financières.
Selon Médias24, le ralentissement reflète les difficultés de plusieurs entreprises de divers secteurs d’activité, la perte de confiance des opérateurs, la faible productivité de l’investissement publique, les multiples entraves (notamment administratives) à l’investissement privé. Ainsi qu’uneabsence de stratégies volontaristes et concrètes pour certains secteurs traditionnels, mais surtout l’essoufflement du modèle économique actuel et le manque de visibilité qui nécessite la fixation d’un nouveau cap et la mobilisation de tous les acteurs pour l’atteindre.
En tout cas, l’évolution de l’IPC à fin 2019 tient compte d’unehausse de l’indice des produits non alimentaires de 0,9 % et de la baisse de celui des produits alimentaires de 0,5 %. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d’une stagnation pour le «Transport» à une hausse de 3,1% pour «l’Enseignement».Sur cette base, l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu une hausse annuelle de 1% au cours de l’année 2019 par rapport à l’année 2018.
Par ville, les hausses les plus importantes de l’IPC annuel ont été enregistrées à Fès avec 1,2%, à Settat avec 1%, à Casablanca avec 0,7%, à Guelmim avec 0,6%, à Meknès, Laâyoune, Beni-Mellal et Al-Hoceima avec 0,5% et à Dakhla et Safi avec 0,4%. En revanche, une baisse a été enregistrée à Oujda avec 0,3%.
Rappelons par ailleursque le conseil de gouvernement, réuni en ce début de mois de janvier, a adopté le projet de décret n°2.19.1083 fixant les éléments constituants l’IPC. Le texte prévoit la création d’un IPC qui fixe 2017 comme année de base et qui sera publié par le HCP conformément aux normes spéciales de diffusion des données (NSDD) adoptées par le FMI. Le nouvel IPC comprendra un panier actualisé, une méthodologie améliorée et une couverture géographique élargie passant de 17 à 18 villes, avec l’ajout de la ville d’Errachidia.
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