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Il existe des chiffres qui ne trompent pas et ceux de l’indice sur la mobilité sociale du Maroc sont extrêmement frustrants. Lamobilité socialeconcerne les opportunités de changements de statutsocialque possèdent des individus ou des groupes sociaux dans leur environnement au cours du temps. Pour simplifier, il s’agit d’analyserles différences entre le statutsocialdes parents et celui de leurs enfants.
Publié ce lundi par le forum économique mondial (WEF), le rapport 2020 portant sur cet indice place le Maroc en bas de l’échelle (73e sur 82 pays), rapporte ce 20 janvier le journal Le Matin. Ce classement se base sur 10 critères (Santé, accès à l’éducation, qualité de l’éducation, formation tout au long de la vie, accès aux technologies, opportunités d’emploi, distribution équitable des salaires, conditions de travail, protection sociale et institutions inclusives…).
Hormis le secteur de la santé où le royaumeoccupe la52e place, tous les autres indicateurs sont au rouge (entre 65e et 82e). Le Maroc est même dernier du classement en matière d’opportunités d’emploi. «Cela en dit long sur la problématique du chômage et l’éternelle équation formation-emploi», déplore ce mardi le quotidien le Matin.
À cela s’ajoute la part de disparité et d’inégalités entre les sexes au Maroc. Selon le récent rapport d’Oxfam, le Maroc est le pays le plus inégalitaire du Nord de l’Afrique et dans la moitié la plus inégalitaire des pays de la planète. Le ressenti des ménages est également au plus bas. Les derniers chiffres du HCP révèlent que plus du quart des familles marocaines est pessimiste quant à l’avenir de leur situation financière de 2020.
Pour revenir au rapportdu WEF, l’étude souligne que peu d’économies s’appuient sur des conditions adaptées pour faire avancer la mobilité sociale. «Les changements technologiques et les efforts vers des sociétés vertes vont probablement étendre les inégalités». Selon le site suisse AGEFI, le produit intérieur brut mondiale(PIB) augmenterait de près de 4,5% d’ici 2030 si les économies arrivaient à hausser de 10 points leur score global. La même source estime qu’un nouveau volume d’investissements publics est requis et que les entreprises doivent garantir des conditions de travail et des salaires adaptés.
À noter que les cinq premières places reviennent toutes aux pays scandinaves. Le Danemark (1er) devance la Norvège (2e), la Finlande (3e), la Suède (4e) et l’Islande (5e). Suivent les Pays-Bas (6e), et la Suisse (7e), la France est quant à elle (12e). Voici le classement complet de ce rapport.
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