Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Monde / Carlos Ghosn interdit de quitter le territoire libanais

Carlos Ghosn interdit de quitter le territoire libanais

Temps de lecture : 4 minutes

En Bref

Temps de lecture : 4 minutes

L’ancien patron de Nissan, Carlos Ghosn, a été interrogé ce jeudià Beyrouth sous la supervision du procureur général de la République, a indiqué une source judiciaire.L’ex-titan de l’automobile, qui est poursuivi pour malversations financières, aété convoqué en raison du mandat d’Interpol émis par le Japon et qui réclame son arrestation.Son dossier a été transmis au juge Ghassan Ouiedat, pour examen, précise la source à L’Orient Le Jour. Ouiedat a d’ailleurs interdit à Ghosn de quitter le territoire libanais.Notons que ce dernier a fui le mois dernier le Japon pour se réfugier au Liban, alors qu’il attendait son procès pourrépondre desaccusations portées à son encontre, notammentla sous-déclaration de ses revenus, l’abus de confiance et le détournement de fonds de la société Nissan.

Lors de sa première sortie médiatique le mercredi 8 janvier, Ghosn a affirmé qu’il n’a pas fui la justice, mais qu’il a dû quitter Tokyo pour blanchir son nom. Il a soulignéqu’il était prêt à être jugé partout où il pourrait obtenir une audience équitable, rapporte Reuters. Cette conférence a pris place au Palais de justice de la capitale libanaise devant un officier du département des enquêtes criminelles, le général Maurice Abu Zidan, et sous la supervision du procureur,ont souligné la source judiciaire et l’agence de presse de l’État. En outre, Ghosn a exprimé son intentionde rester longtemps au Liban, qui ne permet pas l’extradition de ses ressortissants. Selon Asharq Al Awsat, une source proche de l’ex-patron de Renault-Nissana souligné que son équipe de défense fait pression pour qu’il soit jugé dans ce pays.

Par ailleurs, en plus du mandat d’Interpol, Ghosn a été interrogé à propos d’une plainte officielle déposée contre lui par un groupe d’avocats libanais qui l’accusent de « normalisation » avec Israël à la suite d’une visite qu’il y a effectuée en 2008. En effet, au cours de ce séjour, Ghosn a rencontré l’ancien premier ministre israélien Ehud Olmert, qui était premier ministre au moment de la guerre de 2006 entre Israël et le groupe libanais Hezbollah soutenu par l’Iran. Près de 1 200 Libanais, pour la plupart des civils, sont morts lors de cette guerre, rappelle L’Orient Le Jour.

En réponse, le patron déchua expliquéqu’il avait fait ce déplacement en tant que citoyen français et cadre de Renault, et que le conseil d’administrationl’avait forcé à le faire.Selon lui, l’objectif de cette visite étaitde vendre des véhicules électriques, et de signer un contrat avec une firme israélienne soutenue par l’État. Il a présenté ses excuses pour ce voyage et a indiqué qu’il n’avait pas voulu faire de mal au peuple libanais, qui considère Israël comme un État ennemi, nous apprend Reuters.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

L’INLW condamne les atteintes aux droits des femmes à Tindouf

Lors d'un événement parallèle organisé en marge de la 68e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, qui s'est tenue du …

Le bitcoin dans une spirale descendante

Le bitcoin continue sa descente, passant sous la barre des 61.000 dollars et s'approchant du seuil des 60.000 dollars. Une chute qui marque …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire