Meurtre d’Imlil : 24 suspects devant le juge ce jeudi 2 mai

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Vingt-quatre suspects vont être jugés jeudi au Maroc pour des délits liés au terrible meurtre des deux jeunes randonneuses scandinaves survenu à la fin de l’année dernière.
L’étudiante danoise Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, et la Norvégienne Maren Ueland, 28 ans, ont été égorgées avant d’être décapitées en décembre dernier dans un site isolé des montagnes du Haut Atlas.
Les trois principaux prévenus accusés d’être directement impliqués dans les meurtres et qui auraient prêté allégeance au groupe djihadiste de l’État Islamique (EI) risquent en théorie la peine de mort.
Au total, 24 accusés doivent comparaître devant un tribunal pénal à Salé pour répondre à des accusations de promotion du terrorisme, de formation d’une cellule terroriste et de meurtre avec préméditation.
Un converti à l’islam hispano-suisse fait partie des suspects qui doivent faire face à la justice près de Rabat.
Les familles des victimes et leurs avocats n’assisteront pas au procès, selon les informations obtenues par l’AFP.
Amoureuses de la nature, les deux amies ont partagé un appartement et se sont rendues à l’université norvégienne de Bø où elles étudiaient pour devenir guides touristiques.
Elles ont voyagé ensemble au Maroc pour leurs vacances de Noël.
Leurs vies ont été écourtées dans les contreforts du Toubkal, le plus haut sommet d’Afrique du Nord, à quelque 80 kilomètres de la ville de Marrakech, un aimant touristique.
La police danoise a déclaré le mois dernier qu’elle avait engagé des poursuites contre 14 personnes soupçonnées d’avoir partagé une vidéo montrant leurs meurtres.
Au lendemain du drame, une vidéo séparée a montré les assassins présumés jurant allégeance au dirigeant d’EI Abu Bakr al-Baghdadi, sous la bannière de l’organisation jihadiste.
La police a rapidement arrêté un premier suspect dans la banlieue de Marrakech, puis trois autres ont été capturés quelques jours plus tard lorsqu’ils ont tenté de quitter la ville en bus.
Âgés de 25 à 33 ans, tous les quatre venaient de quartiers pauvres de Marrakech.
La « cellule terroriste » a été inspirée par l’idéologie d’EI, selon les enquêteurs.
Mais le chef de l’antiterrorisme marocain a déclaré que les accusés n’avaient aucun contact avec le groupe djihadiste en zones de conflit. L »État Islamique n’a jamais revendiqué le double meurtre.
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