Maroc-France : une rencontre au sommet

A
A
A
A
À la tête d’une importante délégation composée des ministres des Finances, de l’Industrie, de l’Éducation nationale, de l’Équipement, de l’Énergie, de la Justice, le chef su gouvernement marocain, Saad Dine El Otmani, tiendra une réunion avec son homologue français et plusieurs autres ministres à Paris. Ces rendez-vous sont prévus dans le cadre de la rencontre de haut niveau entre les deux pays. Plusieurs conventions seront signées à cette occasion. Parallèlement, la CGEM et le Medef ont prévu des entretiens. Les deux organisations patronales tiennent régulièrement ce type de réunion depuis plusieurs années.
Cette rencontre au sommet entre le Maroc et la France intervient quelques jours après le tacle de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances. En début de mois à l’occasion d’une réunion avec les dirigeants du secteur automobile, il avait critiqué la fabrication des best-sellers français à l’étranger, notamment la Peugeot 208 au Maroc et en Slovénie, et la Renault clio en Turquie. « Je redis à quel point le modèle sur lequel nous avons avancé depuis 20 ans est un modèle obsolète. Délocaliser, perdre des emplois, réimporter du CO2, c’est fini et je ne donnerai plus mon blanc-seing à ce type de construction industrielle qui est mauvaise pour notre industrie et mauvaise pour les Français. Je ne vois pas pourquoi les contribuables français paieraient pour des aides qui ensuite se traduisent par des délocalisations et des réimportations de CO2 », avait lancé le ministre, cité par des journaux français.
Si l’automobile est devenue le premier secteur exportateur du Maroc, c’est parce que Renault et PSA ont décidé d’y investir. Le discours du ministre de l’économie français passe donc mal, surtout au regard des relations entre les deux pays. Mais, Le Maire fait un peu de la politique dans un contexte difficile pour le secteur automobile et plus globalement un climat social tendu en France. Ce contexte pourrait freiner la croissance française qui est déjà atone. Le Maroc ne sera pas épargné par le contexte économique en France puisque ce pays est la deuxième destination des exportations marocaines. La France occupe le même rang parmi les fournisseurs du Royaume.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté de 7 % en 2018 pour atteindre 117 milliards de DH (source : Office des changes). Surtout que la France est l’un des rares pays avec lequel la balance commerciale est excédentaire. L’excédent s’est établi à 2,8 milliards de DH en 2018. En dehors des échanges commerciaux, la France assure pratiquement le tiers des touristes qui visitent le Maroc. Par ailleurs, l’importance de la diaspora marocaine dans ce pays se traduit par une contribution de plus de 35 % de la « France » aux transferts des Marocains résidents à l’étranger. En outre, la France est le premier investisseur au Maroc (sur la période 2012-2018) devant les Emirats Arabe Unis et les États-Unis.
Économie - Plus de 750.000 éleveurs soutenus et 3,172 milliards de DH mobilisés pour renforcer le cheptel national et assurer la résilience du secteur de l’élevage.
Hajar Toufik - 21 novembre 2025Économie - L’inflation reste quasi stable en octobre, avec une hausse annuelle limitée à 0,1%, portée par la légère progression des prix non alimentaires malgré le recul des produits alimentaires.
Hajar Toufik - 21 novembre 2025Économie - Le Maroc et le Japon signent un prêt de 3,9 MMDH pour moderniser l’irrigation de la plaine du Gharb, renforçant sécurité alimentaire et coopération bilatérale.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Économie - Au cœur de la COP30 à Belém, le Maroc multiplie les initiatives pour ancrer l’action climatique dans les territoires, renforcer l’éducation, verdir le tourisme, mobiliser le sport et consolider la coopération internationale, affirmant un modèle durable et inclusif.
Ilyasse Rhamir - 20 novembre 2025Économie - Un document pédagogique du ministère des Finances présente les grandes lignes du Budget 2026 de manière simple et accessible, en éclairant les citoyens sur les priorités publiques, les choix fiscaux et les projets majeurs prévus pour l’année à venir.
Ilyasse Rhamir - 20 novembre 2025Économie - La SGTM ouvre une nouvelle phase de son expansion avec une entrée en Bourse destinée à renforcer sa croissance, diversifier son actionnariat et consolider son rôle dans les grands projets d’infrastructures au Maroc et en Afrique.
Ilyasse Rhamir - 20 novembre 2025Dossier - Entre les délais interminables, les coûts exorbitants et les parcours semés d’embûches, obtenir un visa Schengen c’est devenu…
Sabrina El Faiz - 26 juillet 2025Économie - Le Maroc lance l’extension de sa LGV vers Marrakech, un projet structurant qui transformera durablement la mobilité, l’économie et la connectivité entre les grandes villes.
Hajar Toufik - 25 avril 2025Économie - Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc progresse : 13 pays engagés, signature intergouvernementale à venir et lancement d’un premier tronçon entre Nador et Dakhla.
Hajar Toufik - 14 juillet 2025Dossier - Pas d’attestation, pas de chantier. C’est simple, non ? Pas de couverture décennale, pas de livraison. N'y réfléchissons pas trop !
Sabrina El Faiz - 19 juillet 2025Économie - Le Maroc construit partout, mais se développe-t-il partout ? Analyse région par région…
Sabrina El Faiz - 25 octobre 2025Économie - Un arrêté du 19 mai 2025 redéfinit les règles d’exonération des indemnités liées au transport, à la représentation ou aux aides sociales. La CNSS est désormais dotée d’un cadre harmonisé avec la fiscalité, garantissant plus de clarté pour les employeurs.
Ilyasse Rhamir - 20 octobre 2025