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Convoqué par le Sénat, William Taylor a indiqué lors de son audition qu’il était de plus en plus alarmé par les efforts déployés par les autorités américaines pour forcerl’Ukraine à enquêter sur les démocrates, décrivant en détail la campagne de pression « quid pro quo »que subit lepays de Zelensky et que le président et ses alliés ont longtemps niée. En effet, dans une longue déclaration de 15 pages publiée par TIME, Taylor a indiqué que le président américain avaitsuspendu une aide et annulé une réunion avec le dirigeant ukrainien pour l’obliger à faire une annonce publique sur l’enquêterelative auxBidens.
Selon le New York Times, l’envoyé spécial, William Taylor, adéclaré que Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’Union européenne (UE), lui avait clairement indiqué que Donald Trump avait associé « le déblocage d’une aide destinée à l’Ukraine à l’annonce par Kiev d’une enquête » visant Hunter Biden, fils de Joe Biden.Taylor a souligné que Sondland lui a expliqué « que tout était relié à cette annonce, y compris l’aide…Il (Gordon Sondland) a déclaré que le président Trump souhaitait que le président Zelensky (…) fasse une déclaration publique avouant avoirlancécette investigation».
« L’ambassadeur Sondland a dit qu’il avait parlé au président ukrainien Volodymyr Zelensky (…) lui disantque “même si ce n’est pas une contrepartie”, s’il “n’éclaircissait pas les choses” en public, nous serions dans une impasse », affirmeTaylor, qui ajoute que «l’impasse en question signifie que “l’Ukraine ne recevrait pas l’assistance militaire” dont elle avait besoin ».
Taylor a également rapporté que l’ambassadeur Sondlandlui avait expliqué la logique « d’homme d’affaires » du président américain. « Lorsqu’un homme d’affaires est sur le point de signer un chèque à quelqu’un qui lui doit quelque chose, l’homme d’affaires demande à cette personne de payer avant qu’il ne signe le chèque ».
Ce témoignage a soulevé des questions quant à la véracité des versions des autres témoins qui ont déclaré à huis clos qu’ils n’étaient au courant d’aucune tactique de pression inappropriée. William Taylor est un témoin clé de l’enquête sur le scandale ukrainien, qui a initié la procédure de destitution. Selon CBS, dans ses messages à Gordon Sondland, publiés au début de ce mois, Taylor a fait part de son inquiétude quant au blocage américain de centaines de millions de dollars d’aide militaire destiné à l’Ukraine, affirmant que « c’était fou de retenir cette assistance sécuritaire au profit d’une campagne politique ».
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