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Ramadan, de nationalité suisse, âgée de 57 ans, a déjà été accusée en France pour le viol d’une femme handicapée en 2009 et d’une activiste féministe en 2012. Il nie toutes les accusations. Les procureurs parisiens ont mandaté au début du mois le magistrat instructeur chargé de l’affaire d’examiner les preuves de « deux nouvelles victimes potentielles » sur les incidents survenus en 2015 et 2016, a indiqué une source judiciaire à l’AFP, confirmant ainsi un article du Le Journal du Dimanche.
Les enquêteurs ont recueilli les dépositions des deux femmes après leur identification à partir de documents retrouvés sur les ordinateurs de l’accusé. Celles-ci n’avaient pas porté plainte, mais toutes deux affirment avoir été entraînées dans une relation sexuelle brutale avec Ramadan, l’une de novembre à décembre 2015 et l’autre en mars 2016.
« C’est d’un autre ordre qu’un viol physique, cela va au-delà […] il y a un viol moral »,a rapporté l’une de ces femmes, dont le témoignage a pu être consulté par l’AFP. « Il a une telle emprise sur vous, qu’on fait tout ce qu’il nous demande […]. Mais cette relation a été consentie, oui », explique-t-elle.
« Je lui demandais d’être plus doux, mais il me disait c’est de ta faute, tu le mérites […] et qu’il fallait obéir, ce que j’ai fait »,a ajouté l’autre.
Le Journal du Dimanche a déclaré que les procureurs estiment que les deux témoignages contenaient des preuves « sérieuses et concordantes » qui pourraient incriminer Ramadan. Ce dernier a été placé en détention en février 2018 et emprisonné pendant plus de neuf mois avant d’être libéré sous caution.
Par ailleurs, les autorités suisses enquêtent également sur lui après avoir reçu une plainte pour viol, tandis que deux autres plaintes pénales pour viol ont été déposées contre lui concernant des incidents survenus en mars 2018 et juillet 2019.
Ramadan a lancé la semaine dernière une offensive médiatique pour nier toutes les allégations qui l’incriminent, publiant un livre intitulé « Devoir de Vérité » et insistant sur le fait que toutes ses relations ont été consensuelles. Il était professeur d’études islamiques contemporaines à l’Université d’Oxford jusqu’à ce qu’il soit forcé de prendre congé lorsque les accusations de viol ont fait surface dans la foulée du mouvement « Me Too », à la fin 2017.
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