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L’armée algérienne a ordonné à la police d’empêcher les manifestants venus de l’extérieur de la capitale d’entrer à Alger, a déclaré ce mercredi le chef des armées. « J’ai chargé la gendarmerie nationale de gérer ces opérations avec fermeté », a déclaré le général Ahmed Gaid Salah, leader du pays depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika en avril dernier.
Ce dernier a indiqué que des ordres avaient été donnés pour arrêter « les véhicules et les autocars » qui amènent les manifestants à la capitale, de « les appréhender et d’infliger une amende à leurs propriétaires ». Salah a également accusé « certains partis » d’exploiter « la libre circulation pour encourager les rassemblements » et de « prétendre à tort être la voix du peuple algérien ».
Malgré toutes les démarches entreprises par le gouvernement algérien, les protestations populaires exigent encore une refonte complète du régime etréclamentavec véhémence des changements constitutionnels ainsi que d’autres réformes avant la tenue des élections.
Pour rappel, les élections présidentielles initialement prévues le 4 juillet ont été reportées faute de candidats viables, plongeant le pays dans une crise constitutionnelle. D’autant plus que l’armée a décliné toute solution à la crise eta insisté sur la tenue d’une nouvelle élection présidentielle « dans les plus brefs délais ».
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