Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Raissouni comparaît devant le juge du Tribunal de première instance à Rabat ce lundi.Elle, qui travaille pour le journal Akhbar Al Yaoum, est accusée d’« avortement illégal et de relations sexuelles extraconjugales ».
L’avortement et les relations sexuelles hors mariage sont illégaux
L’avortement et les unions traditionnelles sans mariage officiel sont illégaux au Maroc.
Le Code pénal 454 stipule que les relations sexuelles hors mariage sont passibles d’arrestation et d’emprisonnement pour une durée maximale de deux ans. L’article 453 du Code pénal marocain stipule toutefois que l’avortement n’est pas punissable s’il est pratiqué pour préserver la santé physique de la mère.
Dans ce cas, l’avortement peut être pratiqué ouvertement avec l’autorisation du conjoint.
Le cas de Hajar Raisouni a fait l’objet d’un débat national, certains médias divulguant la vie intime de la journaliste et l’attaquant pour son avortement et son mariage informel.
Se défendant, la journaliste maintient son innocence. Elle a fourni des certificats médicaux de l’hôpital Souissi de Rabat, affirmant qu’elle n’avait pas subi d’avortement.
L’affaire a fait l’objet d’une large publicité, avec des récits différents qui diffèrent d’un média à l’autre.Après l’apparition de plusieurs reportages dans les médias, le parquet du tribunal de première instance de Rabat a fait une déclaration officielle le 5 septembre, au milieu des rumeurs et des spéculations qui courent sur cette affaire.
Le Procureur regrette que l’affaire ait été rendue publique
Le procureur du roi a regretté la nécessité de publier la déclaration, affirmant que l’affaire aurait dû être discutée et prouvée ou jugée fausse devant le tribunal et non sur les réseaux sociaux. Il a également démenti les rumeurs selon lesquelles l’arrestation de la journaliste était liée à son travail.
Le 6 septembre, Amnesty International a écrit que le journaliste avait récemment mené une série d’entretiens avec Ahmed Zefzafi, le père du militant du Hirak, Nasser Zefzafi. L’ONG a ajouté qu’une partie du travail de Raissouni était critique par les autorités marocaines.
Selon le communiqué de presse du procureur, la police a arrêté la journaliste pour des actes qui sont « considérés comme des infractions pénales au regard du droit pénal, à savoir l’avortement et l’acceptation de l’avortement médicalement provoqué ».
Le procureur général du Roi a également déclaré que le certificat médical que Raissouni a utilisé comme preuve qu’elle n’avait pas subie d’avortement n’était qu’« un examen préliminaire effectué par un médecin, le 31 août ».
Le communiqué de presse officiel du procureur indique que Raissouni a « reconnu qu’elle avait déjà eu un avortement dans une autre clinique à la septième semaine de grossesse », une allégation que Raissouni a fermement contestée.
Ce n’est pas la première fois aujourd’hui que Rassouni comparaît devant le tribunal. La première séance de son procès a eu lieu le 9 septembre. S’il n’y a plus de reports, le tribunal décidera aujourd’hui du sort de Raissouni.
La journaliste, ainsi que son fiancé, le médecin et deux aides-soignants sont accusés d’avortement illégal. Raissouni risque une peine de deux ans de prison si elle est reconnue coupable.
Temps de lecture : 4 minutes
Jonattan Harroch : la chute d’un magnat du sport au MarocSamedi, Jonattan Harroch, fondateur du groupe Nation Sportive, a été arrêté dans un palace de Casablanca. L’homme d’affaires se trouvait en … |
Journée mondiale de la santé mentale : quelles réalités au Maroc ?Le 10 octobre, le monde célèbre la Journée mondiale de la santé mentale, l'occasion de sensibiliser sur les troubles mentaux et à promouvoir… |
Égalité genre : 58,4% des Marocains pensent qu’elle n’existe pasCette année, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la femme, la sonnette d’alarme a été tirée par le HCP. Les débats et … |
Baromètre de confiance : les Marocains méfiants face aux institutionsÀ l’occasion de la 6ᵉ édition de l’African Digital Summit organisé par le GAM, Karena Crerar, PDG d’Edelman Africa et Kamal Taibi, PDG et fo… |
Casablanca en travaux : les impacts négatifs à surmonterCasablanca dans sa globalité est en plein projet de transformation. Les travaux de réaménagement prévus visent à améliorer la qualité de vie… |
Transformation de Casablanca : accélération des chantiersMohamed Mhidia a marqué de son empreinte toutes les villes du Royaume où il a officié en tant que wali. C’est un homme de terrain, qui aime … |
Salon du cheval d’El Jadida : les forces de défense et de sécurité à l’honneurDepuis des millénaires, le cheval a toujours répondu présent quand l’Homme a eu besoin de lui. Et au sein des forces de défense et de sécuri… |
Casablanca : que se passe-t-il à Zerktouni ?Casablanca, métropole dynamique et en pleine expansion, est actuellement au cœur d’un vaste chantier de modernisation. Le boulevard Zerktoun… |