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Retirée de la « liste blanche », la Corée du Sud attaque le Japon

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Ce mercredi, la Corée du Sud a critiqué le Japon pour avoir dégradé le statut commercial de Séoul et a accusé le Premier ministre Shinzo Abe de traiter son voisin comme un « adversaire ».

Ces commentaires sont les signes d’hostilité les plus récents, qui s’ajoutent à la longue dispute diplomatique sur les méthodes de travail forcé utilisées par le Japon lors de son règne colonial entre 1910 et 1945 sur la péninsule.

Ils ont repris au moment où Tokyo a retiré la Corée du Sud de sa « liste blanche » de partenaires commerciaux de confiance — Séoul a déjà annoncé qu’elle allait lui rendre la pareille et, la semaine dernière, a déclaré qu’elle mettrait fin à un accord d’échange d’informations militaires avec le Japon, ce qui soulève des inquiétudes à Washington, qui a conclu avec eux des traités de sécurité.

« Le Premier ministre Abe a déclaré à deux reprises qu’on ne peut pas faire confiance à la Corée et qu’elle nous traite comme un adversaire », a déclaré Kim Hyun-chong, responsable de la sécurité nationale à la Maison bleue.

Il a insisté sur le fait que la décision de Séoul de mettre fin à l’accord d’échange de renseignements, connu sous le nom de General Security of Military Information Agreement (GSOMIA), ne provoquerait des « brèches » dans l’Alliance entre les États-Unis et la Corée du Sud.

Mais l’annonce de la semaine dernière a pris beaucoup de gens au dépourvu, dont Washington, le secrétaire d’État Mike Pompeo ayant déclaré que les États-Unis étaient « déçus » par cette décision.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères de Séoul a convoqué l’ambassadeur du Japon pour protester contre le retrait de la « liste blanche ».

Le Japon et la Corée du Sud sont tous deux des économies de marché et de grands alliés des États-Unis face à une Chine dominatrice et à la Corée du Nord dotée d’armes nucléaires.

Mais leurs relations continuent d’être fortement affectées par les 35 années de domination coloniale de la péninsule par le Japon au début du XXe siècle.

Le Japon indique que toutes les demandes de réparation ont été réglées en vertu du traité de 1965 normalisant les relations et d’un accord économique connexe.

Le représentant de la Maison Bleue, Kim, a déclaré que le Japon avait déclenché le conflit en imposant en juillet des restrictions sur les exportations cruciales des géants sud-coréens de la technologie tels que Samsung.

Tokyo affirme que la décision a été prise pour des raisons de sécurité nationale, mais qu’elle fait suite à une série de décisions de justice sud-coréennes condamnant des entreprises japonaises à payer pour le travail forcé pendant la Seconde Guerre mondiale.

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