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Détectés d’abord au Royaume-Uni, précisément le 5 avril en Écosse, les 10 cas d’hépatites graves ont intrigué les spécialistes de la santé. Selon le dernier communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un total de 74 cas a été signalé trois jours après, en attendant toujours de nouveaux signalements.
À cet effet, le 19 avril 2022, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a annoncé avoir observé ces cas dans cinq pays européens en plus des«neuf cas d’hépatite aiguë chez des enfants âgés de 1 à 6 ans dans l’État de l’Alabama aux États-Unis qui ont également été testés positifs pour l’adénovirus».
Néanmoins, la cause exacte de l’hépatite chez ces enfants reste inconnue à l’heure actuelle. Au Royaume-Uni, où il y a le plus de cas enregistrés, l’équipe chargée des incidents considère qu’«une cause infectieuse est très probablement basée sur les caractéristiques cliniques et épidémiologiques des cas faisant l’objet d’une enquête».
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Hépatites infantiles : quels sont les symptômes?
Eu égard au nombre de cas d’enfants infectés, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient du nombre qui devrait augmenter dans les jours à venir. Les cas enregistrés au Royaume-Uni présentent, en effet, une hépatite aigüe sévère, avec des taux accrus d’enzymes hépatiques et une jaunisse.
Pour comprendre comment se manifeste cette maladie, le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, explique que «l’hépatite est une inflammation du foie. Cette inflammation peut être due à des virus, médicaments, produits et aliments toxiques» en ajoutant quepour les enfants «c’est très rare d’avoir des hépatites, surtout les hépatites aigües qui sont graves». À savoir que six enfants, parmi les 74 cas signalés, ont été transportés et ont subi une transplantation hépatique pour sauver leur vie, souligne Tayeb Hamdi.
En outre, dans certains cas, on signaledes symptômes gastro-intestinaux, notamment des douleurs abdominales, vomissements et de la diarrhée au cours des semaines précédentes. De plus, l’expert en santé fait comprendre que les enfants malades ont moins de 10 ans, jusqu’à présent. Les symptômes que partagent les cas infectés par ces hépatites se traduisent par une «jaunisse au niveau des yeux et de la peau, diarrhée, vomissement et une grande fatigue, impliquant une inflammation du foie». En revanche, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a indiqué que la plupart des cas n’avaient pas de fièvre.
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Ces hépatites ont-elles un lien présumé avec le coronavirus?
En ce qui concerne l’origine des hépatites retrouvées chez les enfants infectés, les experts n’ont toujours pas résolu cette énigme. Parmi les hypothèses émises à cet égard, le virus Sars-CoV-2 a également été soupçonné.
Le Centre européen de prévention et de contrôle a confirmé qu’aucun lien avec le vaccin anti-Covid-19 n’a été identifié et «les informations détaillées recueillies par le biais d’un questionnaire sur les cas concernant la nourriture, les boissons et les habitudes personnelles n’ont pas permis d’identifier aucune exposition commune».
Selon Tayeb Hamdi, la raison derrière cette maladie n’est pas encore trouvée. Chez ces enfants, les analyses pour les hépatites virales de types A, B, C, D et E ont été effectuées et le résultat estnégatif. «On conclut que les hépatites virales ne sont pas la cause, mais il reste d’autres hypothèses. Puisque la pandémie n’a pas encore disparu, la question d’un lien présumé a été posée. Mais la grande majorité des cas enregistrés n’a pas été vaccinée contre le coronavirus ni a été touchée par le virus», explique l’expert. Il rappelle également qu’il faut «rester vigilant ces jours-ci, en attendant les résultats des investigations concernant ce sujet, pour voir comment cela se passera».
Enfin, le Centre affirme qu’une étiologie infectieuse est considérée comme plus probable, eu égard au tableau épidémiologique et des caractères cliniques des cas.
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