Le Maroc restreint l’exportation de l’huile d’argan
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L’exportation de l’huile d’argan torréfiée et non torréfiée, en récipient contenant plus de cinq litres, sera soumise, à partir du 1er juillet 2022, à une licence d’exportation.C’est ce qu’a annoncé le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, lors d’un point presse.
Concrètement, pour bénéficier de cette licence, les exportateurs d’huile d’argan devront déposer leurs demandes sur la plateformehttps://www.portnet.ma/ accompagnées d’une copie de la facture pro-forma.
L’objectif de cette mesure est de contrôler les quantités exportées et de maintenir les emplois des personnes travaillant dans la filière au Maroc, a justifié le ministre. Car, pour le gouvernement, la filière locale ne profite pas toujours de ces exportations.
Une annonce qui s’inscrit dans un contexte de flambée des matières premières au niveau international, en raison notamment de la crise en Ukraine. Face à cette situation exceptionnelle, plusieurs pays prennent des mesures pour réguler leurs exportations.
À noter que le Maroc est le premier producteur mondial de l’huile d’argan,considérée comme l’une des huiles les plus rares au monde et les plus convoitées.
Et de rappeler que le Maroc produit entre 4.000 et 6.000 tonnes d’huile d’argan par an. Son exportation oscille chaque année entre 1.000 et 1.500 tonnes.
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