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Covid-19 : 2022, année de tous les espoirs ?

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Le Maroc va-t-il pouvoir tourner la page Covid-19 en 2022 ? Si la réponse à cette question est encore incertaine, il y a des raisons d’espérer un retour à la normale. Azeddine Ibrahimi, membre du comité technique et scientifique de la vaccination, a livré 20 raisons de rester optimiste face à ce virus.

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Que réserve l’année 2022 au Maroc en termes de lutte contre la pandémie de la Covid-19 ? Une question ouverte qui reste pour le moment sans réponses certaines. Il faut dire que la propagation du variant Omicron est venue perturber les prévisions des scientifiques. Ces derniers insistent désormais sur la nécessite de se faire administrer une 3edose afin de limiter les risques de contaminations.

Les études réalisées dans le monde précisent que la protection assurée par deux doses de vaccin contre Omicron serait d’environ 30%, alors qu’une troisième dose protège à plus de 70% contre l’infection et à plus de 90% contre les formes graves et les décès. Au Maroc, la barre des trois millions de Marocains ayant reçu cette troisième dose vient à peine d’être atteinte le week-end dernier. Le Royaume reste encore loin de l’objectif puisque le taux de pénétration par rapport à la population ne dépasse pas les 15%.

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20 raisons de garder espoir

Dans une publication sur son compte Facebook, Azeddine Ibrahimi, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, a livré 20 raisons d’être optimiste pour cette année 2022. Ibrahimi a indiqué qu’il rejoint l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son avis. L’institution internationale avait mentionné que 2022 pourrait sonner la fin du calvaire dans le monde, si quelques points sont respectés.

Pour le professeur Ibrahimi, Omicron enregistrera plusieurs nouveaux cas durant ce mois de janvier, mais sera moins alarmant que le nombre d’infections à Delta. Le scientifique souligne que toutes les données confirment qu’Omicron entraîne une maladie moins grave que les autres souches.

«Il semble qu’Omicron n’affecte pas les poumons autant que les autres mutations. Il se limite au nez, à la gorge et à la bronche respiratoire», dit-il. Autre raison de ne pas craindre levariant Omicron :la durée d’hospitalisation. Cette dernière serait plus courte que celle résultant d’une contamination à Alpha et à Delta. Par ailleurs, le scientifique précise que des anticorps qui neutralisent l’Omicron ont été identifiés et peuvent désormais être exploités dans la fabrication de médicaments contre cette souche.

Un stock mondial de vaccins très important

Le professeur Azeddine Ibrahimi note que le monde dispose d’un stock de vaccins très important et précise qu’une comparaison rapide entre la situation en Grande-Bretagne et aux États-Unis permet d’identifier l’importance de compléter le schéma vaccinal contre Omicron.

Azeddine Ibrahimi indique également que le retour rapide à une vie normale en Afrique du Sud est un grand espoir pour le Maroc en raison de la similitude de leurs caractéristiques épidémiologiques, dont l’âge moyen de sa population et la réticence de l’injection de la dose rappel.

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Il souligne que l’accumulation des connaissances et expériences face à la Covid-19 permet au monde de faire parfaitement face au danger. Il ajoute qu’il est probable que la vague de contaminations se termine d’ici fin janvier et que les prochaines saisons de printemps et d’été soient bien meilleures et rassurantes que ce qu’il en est aujourd’hui.

Garder espoir certes, mais la vigilance reste de mise. Durant le week-end du 1erau 2 janvier, la Wilaya de la région Casablanca-Settat a appelé toutes les administrations publiques, collectivités territoriales, institutions, entreprises et sociétés publiques et privées à inciter leurs personnels à travailler à distance. La Wilaya a insistésur la nécessité d’adhérer à toutes les mesures annoncées, dont l’obligation de disposer du pass vaccinal pour accéder aux lieux de travail et aux unités de production.

Des rappels réguliers

De son côté, le ministère de la Santé et de la protection sociale envoie régulièrement des SMS aux citoyens, leur rappelant que la date de leur pass vaccinal a expiré et leur conseillent de bénéficier de la troisième dose afin de renforcer leur immunité contre la Covid-19. La période d’intervalle entre la deuxième et la troisième injection a même été raccourcie dans le but d’augmenter l’immunité chez les personnes vaccinées. Ainsi, une personne doublement vaccinée peut recevoir sa troisième dose dès quatre mois au lieu de six.

Le Maroc souhaite toujours atteindre l’immunité collective. Pour cela, il aspire à vacciner les quatre millions de récalcitrants. Une mission qui semble trèsdifficile compte tenu durythme de vaccination très bas par rapport aux mois précédents (moins de 2.000 doses administrées pour les deux premières doses ce dimanche 2janvier 2022).

Par ailleurs, tout en adressant un message deremerciements aux cadres et fonctionnaires de son département, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a lancéun appel à ces derniers pour maintenir leur mobilisation et leur engagement habituel dans la mise en œuvre des chantiersque mènent le Royaume, en particuliercelui de la généralisation de la protection sociale.

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